Les amendements de Yannick Bodin pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, je n'aurai qu'une seule question à poser au Gouvernement : sur quelles réalités repose le budget de l'enseignement que l'on nous propose aujourd'hui ? Ce projet de budget est le résultat d'un travail purement technique et artificiel, établi à un moment donné, mais le plus souvent tot...

Ce budget correspond-il à la mise en oeuvre de la loi d'orientation sur l'école ? Non ! Ou très imparfaitement. On est bien loin du compte quant au respect des engagements pris par votre prédécesseur. Tout d'abord, ce budget pour 2006 ne répond pas aux problèmes déjà rencontrés à l'occasion de la rentrée 2005 et aux rentrées précédentes : surc...

Par ailleurs, les mouvements de postes ne tiennent pas compte du dédoublement des classes de langues et du dispositif de soutien mis en place dans les zones d'éducation prioritaire. À propos des dédoublements, ceux-ci devaient être mis en place après la suppression des travaux personnels encadrés dès la rentrée 2005. Vous nous avez dit en comm...

Mais je reviens à mon propos. Le financement actuel des ZEP, qui représente 1 % du budget du ministère de l'éducation nationale, est nettement insuffisant : il représente seulement 235 euros supplémentaires par élève et par an. Un collégien en ZEP coûte à l'État nettement moins cher qu'un lycéen, et près de deux fois moins qu'un élève de class...

S'agira-t-il d'un nouveau redéploiement ? Avez-vous l'intention de présenter un collectif budgétaire ? À moins que, après ce nouvel effet d'annonce dont le Gouvernement est coutumier, nous devions attendre le projet de loi de finances pour 2007... Comme il est dit dans un grand journal du soir - peut-être dans la tradition gaulliste - : « L'in...

Votre démarche prouve votre absence de vision de long terme en matière d'éducation. Il a fallu la crise récente pour vous ouvrir les yeux sur les réalités scolaires. En conclusion, permettez-moi de dire que, s'agissant du premier budget de la nation, une cohérence dans la répartition s'impose. Aujourd'hui, il manque le principal : une véritabl...

Vous avez raison, madame Luc ! J'exprimerai ce malaise de la façon suivante : dans la mesure où, très sincèrement, et indépendamment du fait qu'il puisse exister une relation - si vous me permettez de dire les choses de manière aussi pudique - entre l'amendement précédent et celui-ci, je dois dire que je ne comprends absolument pas l'acharnem...

Quand on évoque la somme de 20 millions d'euros, cela signifie que la situation est grave, alors que lorsqu'il s'agit de 5 millions d'euros, eu égard au nombre de personnes concernées, on entre dans le symbolique ! En d'autres termes, vous avez décidé de « marquer le coup » vis-à-vis du ministre - vous écrirez le mot « coup » comme vous l'enten...

Je ne comprends donc pas la tempête que vous êtes en train de soulever autour de cette question, tout cela pour quelques dizaines d'emplois, alors que l'on sait très bien que, dans un pays qui compte 60 millions d'habitants, arriver à faire des ajustements au niveau des personnels de l'éducation nationale relève de la performance, à tel point q...

M. Yannick Bodin. Je poserai une question très simple : l'amendement n° II-26 rectifié a-t-il été adopté afin d'encourager le Gouvernement à travailler avec beaucoup plus de rigueur sur les sureffectifs ou pour régler le problème de l'enseignement agricole ?

Si la première hypothèse est la bonne, avouons que ce comportement est pour le moins hypocrite. Pourquoi ne pas dire carrément qu'il s'agit de trouver de l'argent pour une bonne cause ? Ne nous expliquez donc pas que, pour sauver l'agriculture, il faut nécessairement...