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Interventions en hémicycle d'Yannick Bodin


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Monsieur le ministre délégué, vous avez déclaré sur France 3 voilà quelques jours, mais je le savais déjà, que vous étiez vétérinaire. Vous avez même précisé que lorsqu'on est vétérinaire, on l'est ad vitam aeternam.

Je comprends donc la raison de votre présence ici aujourd'hui. Vous êtes venu - c'est autorisé dans votre métier - euthanasier l'animal, ...

Vous êtes venu conduire le deuil ! L'animal est mort, mais vous l'avez déjà oublié, ...

...à telle enseigne, d'ailleurs, que votre discours de ce matin, permettez-moi de vous le dire, était tout à fait surréaliste. Vous êtes en effet arrivé tel un enfant de choeur - à quelques jours de Pâques, je m'autorise cette image -, ...

... et avec la naïveté d'un jeune ministre, comme si vous veniez pour la première fois présenter un projet de loi pour l'insertion des jeunes, comme s'il ne s'était rien passé depuis trois mois dans ce pays ! J'avoue que j'ai beaucoup admiré, au-delà de votre sincérité, ou de votre naïveté, je ne sais, en tout cas votre habileté. Nous aurions ...

Bref, cet épisode du CPE aura marqué notre législature et l'histoire de la Ve République. Il nous aura appris comment il ne faut pas gouverner, comment la confusion entre les rivalités personnelles et les intérêts de l'État peuvent conduire à une crise politique majeure, voire à une crise de régime, et mettre ainsi en péril l'avenir de la Fran...

... cinquante fois, nous vous avons dit que ce texte ne passerait pas, et il n'est pas passé ! J'ai toutefois apprécié le baroud d'honneur des deux porte-parole qui se sont quand même exprimés au milieu de cette armée en déroute, à savoir MM. Jean-Pierre Fourcade et Serge Dassault. Je terminerai comme j'ai commencé, en citant encore Victor Hu...

M. Yannick Bodin. Mais celle-ci ne répond pas aux besoins de la jeunesse française ; vous comprendrez pourquoi nous voterons contre !

M. Yannick Bodin. Mais qui vous dit que je n'ai pas plusieurs vies, monsieur le président ?

M. Yannick Bodin. Monsieur Begag, je tiens à vous remercier tout particulièrement d'être encore présent au banc du Gouvernement et de représenter ce dernier, dont vous êtes en quelque sorte, l'ultime rempart.

Monsieur le ministre, considérez ces propos comme un compliment. Vous aurez été le dernier résistant ! En un mot comme en cent, ce projet de loi sera sans doute adopté, mais ce sera ce que l'on appelle « une victoire à la Pyrrhus ».

Vous allez peut-être gagner aujourd'hui au Sénat, comme ce fut le cas à l'Assemblée nationale, ...

...mais vous avez déjà perdu dans l'opinion ! Si vous regardez les sondages, vous pourrez constater que 55 % des personnes interrogées vous condamnent ce matin, et demain, ce pourcentage augmentera.

Vous avez également perdu pour la jeunesse. Elle est en train de se mobiliser et son action n'est pas terminée. Vous allez voir dans les jours qui viennent ! En fait, le projet de loi est un échec. Ce n'est pas moi qui fais cette constatation, mais je lis la presse, j'écoute la radio et vos porte-parole. Ainsi, monsieur le ministre, M. de Char...

M. Yannick Bodin. Il dit même - et nous n'en demandions pas tant à gauche ! -, que cet échec vous coûtera cher en 2007. Permettez-nous de faire nôtre cet heureux présage !