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Vous ne m'avez pas répondu sur la Coface, outil déterminant à l'export. Par ailleurs, depuis dix-huit ans, les industriels, dont je suis, militent pour pouvoir embaucher en alternance, à l'étranger, des jeunes issus des écoles de commerce. Ce serait plus efficace et moins cher. Je vous rappelle enfin, s'agissant des pôles de compétitivité, q...

La Coface fonctionnait très bien il y a dix ans. Aujourd'hui, les PME se retrouvent face à un mur, alors qu'elles ont à résoudre des problèmes que ne connaissent pas les grandes entreprises.

Passera-t-on toujours par la Sopexa ? Qui fait quoi et comment garantira-t-on les crédits, alors que la Coface n'intervient plus dans la plupart des pays à risques, aussi minimes soient-ils ? C'est un problème que nos concurrents, notamment allemands, ne connaissent pas. Quels documents seront-ils nécessaires pour obtenir ces garanties ?

Notre commission pourrait-elle disposer de renseignements supplémentaires sur la manière dont les entreprises sont accompagnées en Allemagne ou au Japon ?

Je présente, au nom de la majorité sénatoriale, la candidature de M. Jean-Claude Lenoir.

David Azéma, directeur général, sera-t-il remplacé à l'agence des participations de l'État ? Nous avions souhaité à l'unanimité que l'État nomme des administrateurs privés au-delà des administrateurs publics, pour insuffler de la compétence dans les conseils d'administration. Chacun sait ce que Dexia apportait en termes de financement des coll...

Plus une entreprise développe la robotique en son sein, plus elle est performante et plus elle crée de l'emploi, contrairement à ce que pensent nombre d'hommes politiques en France. Il est faux de dire que cela supprime des emplois. C'est une idée reçue. J'ai fondé une ETI spécialisée dans la nutrition, que j'ai dirigée pendant trente-huit ans...

Les très grandes entreprises sont en mesure de s'autofinancer. Au-dessous d'une certaine taille, l'entreprise n'a pas les moyens d'investir dans la recherche-développement, l'innovation, les ressources humaines, le marketing, la publicité. Voilà où est le vrai problème.

En France, 500 000 postes dans les entreprises ne sont pas pourvus. C'est le problème de la formation et de l'inadéquation entre l'offre et la demande. À Toulouse, on compte quatre centres de formation des apprentis (CFA) pour l'aéronautique. Cela fait une dizaine d'années qu'Airbus demande que ses ingénieurs puissent nouer des contacts avec ce...

À Toulouse, on compte 290 sous-traitants dans le secteur de l'aéronautique. Tous se concentrent sur un rayon de seulement vingt kilomètres. C'est très peu, comparé à la Silicon Valley, et cela n'est pas sans danger si un problème survient un jour.

Dans les ETI françaises, qui sont tout de même six fois moins nombreuses que leurs homologues allemandes, s'est développée la possibilité, depuis 1985-1990, de faire participer le personnel au capital de l'entreprise. Cela a constitué un élément fort de fidélisation, avec l'intéressement. C'est un cadre que les salariés ont du mal à retrouver d...

Cette année, l'Italie va enregistrer un excédent de sa balance commerciale de 60 milliards d'euros. Pour la France, ce sera un déficit de 60 milliards d'euros. Soit 120 milliards d'euros de différence. Et ce avec un coût du travail à peu près identique dans les deux pays.

En 2011, j'ai publié un rapport au Sénat sur la compétitivité. J'avais alors constaté que le coût du travail, en France comme en Allemagne, s'élevait à 33 euros. Mais les charges sociales représentent 35 % du salaire en Allemagne, 46,5 % chez nous : cela fait déjà 11,5 points de différence. C'est là qu'est le problème de fond. Il faudra trouver...

Je soutiens les propos de Jean-Jacques Lasserre. Il faut arrêter de condamner systématiquement les OGM et les PGM ! C'est une aberration d'autant plus grande que près de 20 % des produits pharmaceutiques sont issus de telles cultures. En région Midi-Pyrénées, de nombreuses entreprises de produits phytosanitaires se délocalisent à l'internation...

Nous perdons du temps ! Le vrai problème, c'est que les commerçants et les artisans, dont l'activité est vitale pour le centre des petites et moyennes villes, passent 40 % de leur temps à remplir des papiers. Supprimons ces obligations administratives ! Dans les TPE et les PME, 70% de l'activité sont financés par les collectivités et les petite...