Amendement N° 388 2ème rectif. (Rejeté)

Financement de la sécurité sociale pour 2011

Discuté en séance le 12 novembre 2010
Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Demande de retrait

Déposé le 9 novembre 2010 par : M. Fouché, Mme Bruguière, MM. Doublet, Laurent, Mmes Henneron, G. Gautier, Mlle Joissains, M. Pointereau, Mme Hummel, MM. Houel, Milon, Laufoaulu, Lefèvre, Mme Mélot, M. Lardeux.

Photo de Alain Fouché Photo de Marie-Thérèse Bruguière Photo de Michel Doublet Photo de Daniel Laurent Photo de Françoise Henneron Photo de Gisèle Gautier Photo de Sophie Joissains 
Photo de Rémy Pointereau Photo de Christiane Hummel Photo de Michel Houel Photo de Alain Milon Photo de Robert Laufoaulu Photo de Antoine Lefèvre Photo de Colette Mélot Photo de André Lardeux 

Après l'article 14, insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l'article L. 137-26 du code de la sécurité sociale, il est inséré une section ansi rédigée :

« Section 12
« Contribution patronale sur les nouvelles technologies se substituant aux travailleurs
« Art L. 137-27. - Lorsque l'employeur procède à un licenciement pour motif économique résultant de l'introduction dans l'entreprise de nouvelles technologies se substituant aux travailleurs, il est tenu de s'acquitter d'une cotisation sociale au titre de l'assurance vieillesse au cours des trois années à compter de la date du licenciement.
« Le montant de cette cotisation est équivalent au deux tiers du montant global des cotisations sociales dont l'employeur aurait dû s'acquitter pour chacun des employés remplacés.
« Les modalités de règlement sont déterminées par décret. »

Exposé Sommaire :

Le présent amendement vise à faire participer les entreprises à l'effort solidaire demandé pour rééquilibrer les finances de nos régimes de retraites.

Actuellement, un employeur qui remplace ses salariés par un outil de production automatisé (caisse automatique, robot...) ne paye plus de cotisations sociales sur ce dernier. Cette perte pour les caisses des régimes de retraites est accentuée du fait que l'employé licencié est pris en charge par notre système de solidarité, système financé par ces mêmes cotisations qui ne sont plus versées.

Par ailleurs, l'amendement tend à limiter l'impact, sur les salariés, de l'installation d'outils de production automatisés. Cette contribution sociale incite notamment l'entreprise à replacer, par le biais d'une formation, le travailleur au sein son équipe.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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