Déposé le 18 novembre 2010 par : Mmes Boumediene-Thiery, Blandin, Voynet, MM. Desessard, Muller.
Supprimer cet article.
Cette disposition a largement permis d'impulser un mouvement qui se trouve désormais bien engagé. Il est probable que la France n'atteindra pas ses objectifs de diminution de ses émissions de gaz à effets de serre pour 2020 et 2050, ni tous les engagements du Grenelle, ce qui est une raison de plus pour ne pas se priver d'outils qui fonctionnent. Leur cout financier pour élevé qu'il soit est sans commune mesure avec les couts financiers et environnementaux qu'ils évitent (production d'énergie carbonée ou nucléaire ...). Sans le crédit d'impôt actuel, les panneaux solaires n'auraient pas connu un tel développement, même si certains effets pervers se sont faits jour : faux hangars agricoles servant de support, fermes PV au sol en consommant de l'espace agricole, forestier ou naturel.
Chaque loi, chaque dispositif est susceptible d'être détourné de son intention première, pour autant il ne saurait être remis en question du fait des seuls « tricheurs ». La très grande majorité des aides allouées par l'État sont allées et vont au développement de la filière, les effets pervers sont sur le volume, quantité négligeable. Il ne s'agit pas d'abandonner le dispositif mais bien de mieux contrôler son application pour éviter les effets pervers.
Le solaire a, entre autres vocations, de devenir un élément majeur du mix énergétique futur qui doit conduire à une autonomie énergétique accrue des territoires. Par ailleurs, il faut prendre en compte le bénéfice social prévisible lié à l'autoproduction d'énergie qui permet de dégager du pouvoir d'achat pour les ménages en diminuant leur facture énergétique.
Ainsi, ce dispositif dont le seul tors est d'être une réussite est positif du point de vu de l'environnement, socialement et, à terme économiquement, dans un contexte de renchérissement des prix de l'énergie et de déplétion du pétrole.
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