Amendement N° II-131 (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 25 novembre 2010 par : M. Sueur, Mmes Bricq, Campion, M. Frécon, les membres du Groupe Socialiste, apparentés et rattachés.

Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Nicole Bricq Photo de Claire-Lise Campion Photo de Jean-Claude Frécon 

Modifier comme suit les crédits des programmes :

(en euros)

ProgrammesAutorisations d'engagementCrédits de paiement
+-+-
Infrastructures et services de transports
Sécurité et circulation routières
Sécurité et affaires maritimes
Météorologie
Urbanisme, paysages, eau et biodiversité
Information géographique et cartographique
Prévention des risques

Dont Titre 2

180 000 000180 000 000
Énergie, climat et après-mines
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer

Dont Titre 2

180 000 000180 000 000
TOTAL180 000 000180 000 000180 000 000180 000 000
SOLDE00

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à prélever sur l'action n° 3 du programme 217 Conduite et Pilotage des politiques de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire de la mission Ecologie, développement et aménagement durable, 180 000 000 d'euros en autorisations d'engagement et crédits de paiement, pour abonder l'action 10, Prévention des risques naturels et hydrauliques, destinée à l'indemnisation des sinistrés « sécheresse 2003 » dans le programme 181 Prévention des risques.

Il s'agit ici de mettre en œuvre la recommandation n°10 du rapport du groupe de travail de la Commission des Finances du Sénat : « Un passé qui ne passe pas», qui préconisait la mise en œuvre d'une vague complémentaire d'indemnisations. Afin de circonscrire les effets d'aubaine et de limiter les demandes reconventionnelles, ces indemnisations pourraient être réservées aux personnes sinistrées ayant déjà déposé un dossier dans le cadre de la procédure exceptionnelle, dossier comportant certaines pièces précises, et devraient être conditionnées par la réalisation d'une expertise préalable.

Interrogé lors d'un débat organisé le 1eravril 2010 au Sénat sur les conséquences de la sécheresse de 2003, le Secrétaire d'État chargé des collectivités territoriales, M. Alain MARLEIX, avait alors déclaré : « Le Gouvernement sera ouvert à toute proposition formulée dans le cadre d'un projet de loi de finances ou d'un projet de loi de finances rectificative».

Tel est l'objet du présent amendement.

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