Amendement N° COM-12 (Rejeté)

Commission des affaires sociales

Bioéthique

Déposé le 28 mars 2011 par : M. Cazeau, Mme Le Texier, M. Godefroy, Mmes Alquier, Printz, M. Kerdraon, Mme Schillinger, M. Le Menn, Mme Demontès, M. Desessard, Mme Campion, M. Daudigny, Mme Ghali, M. Gillot, Mme Jarraud-Vergnolle, MM. Jeannerot, S. Larcher, Mme San Vicente-Baudrin, M. Teulade, les membres du Groupe socialiste, apparentés, rattachés.

Photo de Bernard Cazeau Photo de Raymonde Le Texier Photo de Jean-Pierre Godefroy Photo de Jacqueline Alquier Photo de Gisèle Printz Photo de Ronan Kerdraon Photo de Patricia Schillinger Photo de Jacky Le Menn Photo de Christiane Demontès 
Photo de Jean Desessard Photo de Claire-Lise Campion Photo de Yves Daudigny Photo de Samia Ghali Photo de Jacques Gillot Photo de Annie Jarraud-Vergnolle Photo de Claude Jeannerot Photo de Serge Larcher Photo de Michèle San Vicente-Baudrin Photo de René Teulade 

Après l'alinéa 6

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

c) A la fin de la première phrase du dernier alinéa, les mots :

« devant le président du tribunal de grande instance ou le magistrat désigné par lui, qui s’assure au préalable que le consentement est libre et éclairé »

sont remplacés par les mots : « par écrit »

d) dans la deuxième phrase du dernier alinéa, les mots :

« par le procureur de la république »

Sont remplacés par les mots : « par l’équipe médicale »

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à aligner les exigences de consentement en matière de prélèvement de ces cellules hématopoïétiques en prévoyant que ce consentement soit exprimé par écrit et non plus devant le président du TGI. Il précise également qu’en cas d’urgence ce consentement puisse être recueilli par l’équipe médicale et non plus par le procureur de la République.

Certaines cellules souches adultes ont en effet, prouvé depuis plus de trente ans leur potentiel thérapeutique. Ainsi, les thérapies recourant aux cellules souches hématopoïétiques issues de la moelle osseuse ou du sang périphérique bénéficient à plus de 3000 malades par an traités pour des hémopathies malignes, pour des tumeurs solides ou pour contrer les effets sur la moelle osseuse de chimiothérapies.

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