Amendement N° I-413 (Retiré)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Demande de retrait

Déposé le 22 novembre 2012 par : Mme Rossignol, MM. Rome, Teston, Chastan, Esnol, Fichet, Mme Herviaux, MM. Le Vern, Ries, Camani, Anziani, Kerdraon, Tuheiava, Patient, Chiron, Daunis, Carvounas.

Photo de Laurence Rossignol Photo de Yves Rome Photo de Michel Teston Photo de Yves Chastan Photo de Philippe Esnol Photo de Jean-Luc Fichet Photo de Odette Herviaux Photo de Alain Le Vern 
Photo de Roland Ries Photo de Pierre Camani Photo de Alain Anziani Photo de Ronan Kerdraon Photo de Richard Tuheiava Photo de Georges Patient Photo de Jacques Chiron Photo de Marc Daunis Photo de Luc Carvounas 

Alinéa 3, tableau, deuxième ligne

Remplacer cette ligne par deux lignes ainsi rédigées :

Taux ≤ 1250
125 < Taux>1

Exposé Sommaire :

La moyenne d’émission de dioxyde de carbone (CO2) des voitures neuves immatriculées en France en 2011 s’élève à 127 grammes de CO2 par kilomètre. La baisse significative constatée ces dernières années de ces émissions est à mettre au crédit de la fiscalité environnementale qui, avec la création du bonus-malus, a conduit les particuliers à privilégier l’achat de véhicules moins polluants, et encouragé de facto les constructeurs automobiles à adapter leur offre.

Le renforcement en 2013 des malus pour les véhicules très polluants va assurément dans le bon sens. Toutefois, le barème envisagé pour 2013, qui ne concernera que les véhicules émettant plus de 135 g CO2/km, ne semble pas anticiper la révision programmée des normes européennes qui fixe aux constructeurs un seuil d’émission moyen à ne pas dépasser sous peine de sanction de 130 g/km de CO2 d’ici à 2015 et de 95 g CO2/km à l’horizon 2020.

Les auteurs de cet amendement, conscients des difficultés que traversent les constructeurs automobiles, proposent de taxer d’un malus symbolique d’un euro tous les véhicules émettant au-delà de la moyenne actuelle constatée. Celui-ci permettra d’alerter les consommateurs sur le fait qu’ils s’apprêtent à acheter un véhicule plus polluant que la moyenne sans handicaper financièrement les constructeurs. L’avenir du secteur automobile et la compétitivité des constructeurs français passent par l’amélioration de l’efficacité énergétique des véhicules vendus.

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