Amendement N° 174 rectifié (Rejeté)

Enseignement supérieur et recherche

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 19 juin 2013 par : Mme Primas, MM. Legendre, Bordier, Carle, Chauveau, Mme Duchêne, MM. Dufaut, A. Dupont, Duvernois, Mme Farreyrol, MM. B. Fournier, J.C. Gaudin, Grosdidier, Humbert, Leleux, Martin, Mme Mélot, MM. Nachbar, Savin, Soilihi, Vendegou, Mme Cayeux, M. Savary.

Photo de Sophie Primas Photo de Jacques Legendre Photo de Pierre Bordier Photo de Jean-Claude Carle Photo de Jean-Pierre Chauveau Photo de Marie-Annick Duchêne Photo de Alain Dufaut Photo de Ambroise Dupont Photo de Louis Duvernois Photo de Jacqueline Farreyrol Photo de Bernard Fournier 
Photo de Jean-Claude Gaudin Photo de François Grosdidier Photo de Jean-François Humbert Photo de Jean-Pierre Leleux Photo de Pierre Martin Photo de Colette Mélot Photo de Philippe Nachbar Photo de Michel Savin Photo de Abdourahamane Soilihi Photo de Hilarion Vendegou Photo de Caroline Cayeux Photo de René-Paul Savary 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Les défis qui se posent à l’université et à la recherche française sont immenses : offrir une formation adaptée et qualifiante aux étudiants, soutenir l’innovation, retrouver l’attractivité et le rayonnement scientifique et intellectuel d’un grand pays comme le nôtre. C’est la raison pour laquelle dès 2007, la précédente majorité a voulu relever ces défis notamment avec le vote de la Loi Libertés et Responsabilités des Universités que les socialistes n’ont pas soutenue.

Cette loi fondatrice est de l’avis de tous une des réformes majeures du précédent quinquennat.

La volonté du Gouvernement de revenir en partie sur la loi LRU ne répond pas à une nécessité et même si ce projet de loi ne remet pas explicitement en cause l’autonomie des universités, grande avancée de la loi LRU, il porte en lui les germes d’un futur blocage de leur administration. La suppression des PRES qui sont remplacés par des communautés d’universités, sorte de « super-universités » uniquement territorialisées risque de briser la dynamique qui a été engagée depuis 5 ans dans les universités françaises.

La conclusion du Rapport d’information des Sénateurs Dominique GILLOT (Socialiste) et Ambroise DUPONT (UMP) indique bien qu’il « faut laisser le temps aux réformes d’ampleur de produire leurs effets dans la durée, surtout lorsqu’elles se voient opposer de fortes résistances culturelles en interne. […] Au contraire, les universités réclament un renforcement des moyens et une amélioration des mécanismes qui leur permettent d’exercer cette autonomie dans des conditions optimales ».

Ce n’est pas ce qui nous est proposé dans ce texte.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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