Amendement N° 209 rectifié (Retiré)

Enseignement supérieur et recherche

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 19 juin 2013 par : Mme Primas, MM. Couderc, Legendre, Bordier, Carle, Chauveau, Mme Duchêne, MM. Dufaut, A. Dupont, Duvernois, Mme Farreyrol, MM. B. Fournier, J.C. Gaudin, Grosdidier, Humbert, Leleux, Martin, Mme Mélot, MM. Nachbar, Savin, Soilihi, Vendegou, Mme Cayeux.

Photo de Sophie Primas Photo de Raymond Couderc Photo de Jacques Legendre Photo de Pierre Bordier Photo de Jean-Claude Carle Photo de Jean-Pierre Chauveau Photo de Marie-Annick Duchêne Photo de Alain Dufaut Photo de Ambroise Dupont Photo de Louis Duvernois Photo de Jacqueline Farreyrol 
Photo de Bernard Fournier Photo de Jean-Claude Gaudin Photo de François Grosdidier Photo de Jean-François Humbert Photo de Jean-Pierre Leleux Photo de Pierre Martin Photo de Colette Mélot Photo de Philippe Nachbar Photo de Michel Savin Photo de Abdourahamane Soilihi Photo de Hilarion Vendegou Photo de Caroline Cayeux 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

L'article 42 prévoit d’empêcher les étudiants ayant suivi des ECTS dans un établissement situé sur le territoire national et non reconnu par l'Etat de bénéficier d'une équivalence ou d'une validation des acquis de la formation.

Les années d’études et les diplômes délivrés par ces établissements ne seront pas non plus reconnus par l’Etat.

Cet article imposera donc aux étudiants de ses écoles d’aller dans un autre pays européen pour avoir une chance d’évoluer dans leur parcours, ce qui parait totalement discriminatoire.

En effet, les dispositions européennes n'exigent pas que les crédits européens soient accordés par les seuls établissements publics.

L’article 42 porte clairement attente au principe d'égalité entre l’enseignement supérieur privé et public et au principe de libre choix, pour les étudiants, de leurs études supérieures (du fait qu’elles ne seront pas reconnues par l’Etat Français).

De plus, cet article remet en cause tous les récents efforts de rapprochement. Les dernières années écoulées ont permis de nouer de nombreux liens entre établissements d'enseignement supérieur et de recherche. De multiples projets de coopération et des rapprochements fructueux ont été mis en oeuvre grâce à un investissement exceptionnel de la part des partenaires universitaires. L'article 42 aura un effet dissuasif sur les établissements non publics qui hésiteront à travailler sur des projets collaboratifs au sein des CUE. Cela représente environ un tiers des grandes écoles délivrant au moins un diplôme conférant le grade de master.

Le présent amendement tend donc à conserver les droits dont dispose actuellement l’enseignement supérieur privé en France, et plus généralement l’égalité entre le public et le privé tel que prévu par le code de l’Education, en supprimant cet article.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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