Déposé le 5 septembre 2013 par : M. Labbé, Mmes Aïchi, Ango Ela, Archimbaud, Benbassa, Blandin, Bouchoux, MM. Dantec, Desessard, Gattolin, Mme Lipietz, M. Placé.
Après l’article 5
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 583-1 du code de l’environnement est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Sont toutefois interdits dans l’espace public, les écrans de télévision animés quelles que soient leurs dimensions. »
La question des écrans dans l’espace public est emblématique. En effet, le Grenelle 2 a assoupli la loi et la réglementation. La taille des écrans peut aller jusqu’à m² – soit 4 fois la taille des écrans du métro parisien. En bref, et de l’aveu des principaux afficheurs, les écrans vidéo publicitaires vont pouvoir débarquer massivement dans les rues et dans l’espace public, que ce soit sous forme d’écran sur le mobilier urbain ou de panneaux de type télévision géante, scellés au sol ou sur les façades.
Or ces supports constituent à minima une double pollution.
La première des pollutions est visuelle
: ces écrans sont recherchés par les afficheurs pour leur luminosité et le mouvement des images. Tout est fait pour attirer l’oeil avec les dangers que cela comporte notamment en termes de sécurité routière.
La deuxième pollution est énergétique
: à l’heure où chacun est incité à maîtriser sa consommation et à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, ces panneaux constituent un gaspillage énergétique. A titre d’exemple, les écrans présent dans les métros parisiens ont une puissance de 1000 W et consomme donc par an, l’équivalent de de la consommation d’électricité de 7 personnes.
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