Amendement N° 597 2ème rectif. (Adopté)

Engagement de la procédure accélérée pour l'examen de projets de loi

Discuté en séance le 11 septembre 2013
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 343 502 )

Déposé le 10 septembre 2013 par : MM. Poniatowski, Lefèvre, Mme Lamure, MM. Cambon, Bécot, Pointereau, Houel, Cornu, Leleux, Billard, Milon, Mme Sittler, MM. Ferrand, Delattre, Mme Mélot, M. Revet, les membres du Groupe Union pour un Mouvement Populaire.

Photo de Ladislas Poniatowski Photo de Antoine Lefèvre Photo de Élisabeth Lamure Photo de Christian Cambon Photo de Michel Bécot Photo de Rémy Pointereau Photo de Michel Houel Photo de Gérard Cornu 
Photo de Jean-Pierre Leleux Photo de Joël Billard Photo de Alain Milon Photo de Esther Sittler Photo de André Ferrand Photo de Francis Delattre Photo de Colette Mélot Photo de Charles Revet 

Alinéa 4

Remplacer le mot :

précisent

par les mots :

peuvent préciser

Exposé Sommaire :

Il s’agit de supprimer l’obligation de l’inscription du « fait maison » sur les cartes et les menus des restaurants.

Si les Français méritent une information claire et transparente, il ne faut pas que cela se fasse au détriment de notre diversité gastronomique. Obliger les professionnels à inscrire « fait maison » sur leurs cartes conduirait à dévaloriser les autres plats qui ne bénéficieraient pas de la mention, voire à opposer les entreprises de restauration entre elles. C’est négliger le fait que chaque type de restauration correspond à un besoin particulier du consommateur en termes d’attentes (moment de détente, évènement festif) et de pouvoir d’achat.

Par ailleurs, le système proposé n’est pas fiable. D’abord chacun sait qu’il n’existe aucun service capable de réaliser tous les contrôles nécessaires à l’échelle des 200 000 établissements de restauration présents en France. Ensuite, un restaurateur qui ferait une terrine maison par exemple mais qui choisirait de ne pas l’inscrire sur sa carte pour ne pas dévaloriser ses autres produits, pourrait être sanctionné pour non respect de l’obligation en vigueur, alors même qu’il n’y aurait aucune conséquence pour le consommateur.

Enfin, il faut rappeler, qu’à l’issue du Comité de Filière de la restauration et de nombreux mois de concertation, les six principales organisations professionnelles de l’hôtellerie-restauration, qui représentent à elles-toutes la quasi-totalité du secteur, étaient favorables à une inscription du « fait maison » tel que l’avait proposé le gouvernement en première lecture à l’Assemblée nationale.

Pour toutes ces raisons, le présent amendement propose de supprimer l’obligation de l’inscription du « fait maison » et de rétablir la possibilité proposée par le Gouvernement en première lecture à l’Assemblée nationale, qui semble plus raisonnable.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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