Amendement N° COM-46 rectifié (Satisfait)

Commission du développement durable, des infrastructures, de l'équipement et de l'aménagement du territoire

Renvois pour avis multiples


( amendement identique : )

Déposé le 7 juillet 2015 par : MM. Pointereau, Laufoaulu, Mouiller, Houel, Cornu, Vaspart, G. Bailly, Mayet, Doligé, Mme Mélot, M. Commeinhes, Mme Morhet-Richaud, M. Revet, Mme Deromedi, MM. Pierre, Chaize, Mme Canayer, M. Gremillet.

Photo de Rémy Pointereau Photo de Robert Laufoaulu Photo de Philippe Mouiller Photo de Michel Houel Photo de Gérard Cornu Photo de Michel Vaspart Photo de Gérard Bailly Photo de Jean-François Mayet Photo de Éric Doligé 
Photo de Colette Mélot Photo de François Commeinhes Photo de Patricia Morhet-Richaud Photo de Charles Revet Photo de Jacky Deromedi Photo de Jackie Pierre Photo de Patrick Chaize Photo de Agnès Canayer Photo de Daniel Gremillet 

Alinéa 12

Remplacer les mots « permettant la préservation des continuités écologiques et des fonctionnalités écologiques »

par

« et de services environnementaux »

Exposé Sommaire :

Le principe de complémentarité entre l’environnement et l’agriculture a pour objectif de mettre en avant le fait que la nature n’est pas naturelle au sens où l’homme ne l’aurait jamais modifiée. Bien au contraire notre nature est le résultat d’une interaction continue depuis des siècles avec les activités agricoles qui n’ont pas eu que des effets négatifs sur son évolution, bien au contraire.

Toutefois le principe, tel qu’il est rédigé, ne reconnaît pas explicitement que l’agriculture productive peut être également source de services pour la biodiversité et l’environnement via l’entretien d’espaces riches en biodiversité. Or, le principe de l’agro-écologie, principe reconnu par la loi agricole 2014 et figurant à l’article L.1 du code rural en tant qu’objectif de la politique agricole, alimentaire et forestière, ne se résume pas à l’environnement et suppose le respect d’une approche équilibrée entre ses trois composantes : économique, sociale et environnementale.

Il est donc préférable de modifier le principe de complémentarité entre agriculture et environnement, en affirmant plus clairement que l’agriculture est également source de services environnementaux à la biodiversité.

Cette proposition est par ailleurs en phase avec l’ambition du gouvernement qui souhaite, via ce projet de loi, inscrire dans le code de l’environnement une vision renouvelée de la biodiversité qui met l’accent sur l’importance de l’humain et ses activités dans la préservation de la biodiversité et en mettant en lumière une vision plus dynamique des mécanismes qui sous-tendent la biodiversité.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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