Amendement N° 1667 (Adopté)

Engagement de la procédure accélérée pour l'examen d'un projet de loi

Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Sagesse

Déposé le 2 avril 2015 par : MM. Delattre, Calvet, Vasselle, Gilles, Commeinhes, Mme Cayeux, MM. Kennel, Reichardt, Pellevat, Longuet, Trillard, Mme Lamure, MM. Laufoaulu, Mandelli, Mme Duchêne, M. Bignon, Mme Deromedi, MM. Laménie, Buffet, Houel, G. Bailly, B. Fournier, Savin, Doligé, Mme Primas, M. Husson.

Photo de Francis Delattre Photo de François Calvet Photo de Alain Vasselle Photo de Bruno Gilles Photo de François Commeinhes Photo de Caroline Cayeux Photo de Guy-Dominique Kennel Photo de André Reichardt Photo de Cyril Pellevat Photo de Gérard Longuet Photo de André Trillard Photo de Élisabeth Lamure Photo de Robert Laufoaulu 
Photo de Didier Mandelli Photo de Marie-Annick Duchêne Photo de Jérôme Bignon Photo de Jacky Deromedi Photo de Marc Laménie Photo de François-Noël Buffet Photo de Michel Houel Photo de Gérard Bailly Photo de Bernard Fournier Photo de Michel Savin Photo de Éric Doligé Photo de Sophie Primas Photo de Jean-François Husson 

Après l’article 30

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Aux 1°, 2° et 4° de l'article L. 212-7 du code du cinéma et de l'image animée, le nombre : « 300 » est remplacé par le nombre : « 600 ».

Exposé Sommaire :

Aujourd'hui, les autorisations d'ouverture d'établissement de spectacles cinématographiques comportant plusieurs salles de cinéma et plus de 300 places, sont soumises à autorisation de la commission départementale d'aménagement commercial (CDAC).

En règle générale, les autorisations sont données pour des complexes entre 1500 et 2000 places. Ils sont entre les mains de trois grands groupes et sont situées dans les métropoles.

Les dossiers de demandes d'autorisations sont complexes à monter et coûteux, puisqu'il est nécessaire de fournir des études d'impact et de marché. Il est, par conséquent, difficile pour les villes moyennes de banlieue de présenter un tel dossier, plus encore aujourd'hui avec les baisses de dotations. Le résultat est donc le suivant : Les grandes villes de métropoles sont couvertes et proposent ainsi un choix de films importants à leurs administrés. Les villes moyennes de banlieue, n'ayant pas ces facilités, se retrouvent avec leur cinéma de quartier, comprenant une ou deux salles, qui menace de disparaitre, faute de moyens financiers et d'une politique d'offre variée.

Le présent amendement propose donc que la création d'un établissement de spectacle cinématographique soit soumise à autorisation de la CDAC, dans la mesure où il comprend plusieurs salles et plus de 600 places.

Ce seuil de 600 places permettra à ces communes de faire des équipements de 3 ou 4 écrans, offrant ainsi un choix plus important aux cinéphiles, sans faire obstacle aux grands équilibres établis entre les établissements cinématographiques, en réalité régulé par le CNC. De plus, cette proposition s'inscrit dans le cadre de cette loi, puisque cela permettra de créer des emplois dans nos communes de banlieue et rendra ainsi nos territoires plus attractifs.

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