Amendement N° 843 rectifié (Retiré)

Engagement de la procédure accélérée pour l'examen d'un projet de loi

Discuté en séance le 13 avril 2015
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Demande de retrait
( amendement identique : )

Déposé le 7 avril 2015 par : MM. Bizet, G. Bailly, Mme Bouchart, M. Calvet, Mme Cayeux, MM. César, Commeinhes, de Nicolay, Doligé, Houel, Laménie, Lefèvre, Longuet, Mme Mélot, MM. Milon, Morisset, Perrin, Pierre, Raison, Trillard, Vogel.

Photo de Jean Bizet Photo de Gérard Bailly Photo de Natacha Bouchart Photo de François Calvet Photo de Caroline Cayeux Photo de Gérard César Photo de François Commeinhes Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de Éric Doligé Photo de Michel Houel 
Photo de Marc Laménie Photo de Antoine Lefèvre Photo de Gérard Longuet Photo de Colette Mélot Photo de Alain Milon Photo de Jean-Marie Morisset Photo de Cédric Perrin Photo de Jackie Pierre Photo de Michel Raison Photo de André Trillard Photo de Jean Pierre Vogel 

Après l'alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…) Le 3° est abrogé ;

Exposé Sommaire :

Le présent amendement vise à octroyer plus de souplesse dans la constitution du capital des sociétés d'architecture en supprimant la limite à 25% de détention de capital social par des personnalités morales non-architectes. Néanmoins, l'indépendance des cabinets d'architecture sera assurée par le 2° de l'article 13 de la loi n°77-2 du 3 janvier 1977 sur l'architecture qui limite à 49% cette participation.

En effet, en plus d'être une contrainte considérable au développement desdites sociétés, le verrouillage à 25% du capital social des sociétés d'architecture grève considérablement la compétitivité des cabinets français à l'international et limite drastiquement l'emploi, la concurrence en prix et la disponibilité de ces services.

Il est donc proposé d'élever les limites de participations au capital social aux non-architectes à 49% - préservant donc toujours une majorité détenue par des architectes. Les modifications proposées présentent des avantages à la fois économiques (investissements, création sociétés et emplois) et en termes d'accès aux prestations de service des professionnels visés afin de privilégier une approche pluridisciplinaire incluant des investisseurs, des ingénieurs et autres professionnels du BTP. Par ailleurs, cette ouverture permettra de faire évoluer le secteur pour mieux assurer sa pérennité dans un marché ouvert, concurrentiel et exigeant.

Enfin, cette demande de modification de l'article 13 de la loi n°77-2 du 3 janvier 1977 sur l'architecture permettrait en outre de se conformer à la réglementation européenne, notamment à la Directive n° 2006/123/CE relative aux services dans le marché intérieur.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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