Amendement N° COM-18 (Satisfait)

Commission des affaires sociales

Organisme extraparlementaire

Déposé le 19 octobre 2015 par : Mmes Deseyne, Duchêne, Deroche, Lamure, MM. Commeinhes, Charon, Danesi, G. Bailly, Genest, Darnaud, Mme Micouleau, MM. Mayet, Pointereau.

Photo de Chantal Deseyne Photo de Marie-Annick Duchêne Photo de Catherine Deroche Photo de Élisabeth Lamure Photo de François Commeinhes Photo de Pierre Charon Photo de René Danesi Photo de Gérard Bailly Photo de Jacques Genest Photo de Mathieu Darnaud Photo de Brigitte Micouleau Photo de Jean-François Mayet Photo de Rémy Pointereau 

Alinéa 3

Supprimer cet alinéa

Exposé Sommaire :

La dernière phrase de l’article introduit une disposition radicale, selon laquelle « la nutrition et l’hydratation artificielles constituent un traitement. »

Affirmer que « la nutrition et l’hydratation artificielles constituent un traitement » est une interprétation très contestable. La loi Leonetti de 2005 ne l’a jamais affirmé explicitement, et beaucoup considèrent qu’il s’agit de soins, en particulier quand le patient n’est pas en fin de vie. Le Comité Consultatif National d’Ethique a dit clairement (dans son avis du 5 mai 2014) : « Le seul fait de devoir irréversiblement, et sans espoir d’amélioration, dépendre d’une assistance nutritionnelle pour vivre, ne caractérise pas à soi seul – soulignons, à soi seul – un maintien artificiel de la vie et une obstination déraisonnable ».

Ce nouvel article proposé est donc grave de conséquences, car des personnes qui ne sont pas en fin de vie pourront décider d’arrêter d’être nourries et/ou hydratées, ce qui correspond, avec le droit à la sédation terminale, à introduire une possibilité de suicide assisté, sans le dire clairement.

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