Amendement N° 14 2ème rectif. (Rejeté)

Prise d'effet de nominations à une commission mixte paritaire

Discuté en séance le 28 octobre 2015
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : )

Déposé le 28 octobre 2015 par : Mme Imbert, M. Dériot, Mmes Gruny, Morhet-Richaud, MM. Morisset, Bignon, D. Laurent, Lefèvre, Charon, Chaize, Vasselle.

Photo de Corinne Imbert Photo de Gérard Dériot Photo de Pascale Gruny Photo de Patricia Morhet-Richaud Photo de Jean-Marie Morisset Photo de Jérôme Bignon Photo de Daniel Laurent Photo de Antoine Lefèvre Photo de Pierre Charon Photo de Patrick Chaize Photo de Alain Vasselle 

Alinéas 22 et 80

Supprimer ces alinéas.

Exposé Sommaire :

Le contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens (CPOM) proposé a vocation à se substituer à la convention tripartite prévue à l'article L313-12 du Code de l'Action Sociale et des Familles. La conclusion de la convention tripartite conditionne actuellement l'autorisation de fonctionner (article L313-6). Il est donc nécessaire de ne lier la signature de ce CPOM qu'à cette autorisation et non à une réduction des financements. Il est donc plutôt proposé que l'absence de signature du CPOM entraaîne un retrait d'autorisation.

Il semble en effet délicat de lier un niveau de financement à un refus d'engagement juridique. Le rejet de dépenses est réglementairement lié à des motifs spécifiques (dotations limitatives, coûts hors de proportion avec le service rendu, charges excessives ou injustifiées) et est soumis à l'appréciation du juge de la tarification (et non du juge administratif qui examine les CPOM).

Les financements sont apportés au regard d'indicateurs médico-sociaux qui permettent de déterminer la réponse aux besoins (Gir Moyen Pondéré, Pathos) et de normes de fonctionnement réglementaires (ratios d'encadrement définis par décret, cahier des charges des EHPAD). Ils ne sont pas utilisables comme une sanction juridique, mais comme le moyen de garantir, dans chaque établissement, un bon niveau de qualité et de bientraitance ainsi que la préservation de la santé, de la sécurité et du bien-être des personnes accueillies.

Enfin, on peut se demander quels seraient les recours possibles pour le Département, dont le Président est au même titre que le Directeur Général de l'Agence Régionale de Santé, chargé de l'autorisaton, du contrôle et du financement des EHPAD. De forts risques de transfert de charges sur les sections tarifaires relevant de la compétence départementale, existeraient et placeraient alors le Département en situation d'assumer le refus de prise en charge par l'Etat.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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