Amendement N° 245 (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 9 novembre 2015
Avis de la Commission : Sagesse — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 8 34 348 )

Déposé le 6 novembre 2015 par : M. L. Hervé, les membres du Groupe Union des Démocrates, Indépendants - Uc.

Photo de Loïc Hervé 

Après l’article 23

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le premier alinéa de l'article L. 138-1 du code de la sécurité sociale, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le montant des ventes de spécialités génériques définies au adu 5° de l'article L. 5121-1 du code de la santé publique et inscrites au répertoire des groupes génériques n'est pas inclus dans l'assiette de la contribution. »

II. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé Sommaire :

Les entreprises de répartition pharmaceutique référencent la totalité des médicaments génériques mis sur le marché. Elles proposent aujourd’hui plus de 6000 références de médicaments génériques et sont les partenaires indissociables de l’officine pour aider au développement de ce marché.

Dans le cadre de ce partenariat, elles ont organisé des programmes de sensibilisation auprès de leurs clients, en mettant des fiches d’information à leur disposition et en multipliant les sessions de formation à contenu scientifique et économique sur l’intérêt et les modalités de la substitution.

En disposant de l’ensemble des références génériques, elles permettent aux pharmaciens de délivrer la prescription en DCI la moins coûteuse comme le préconisent les dispositions réglementaires et le protocole d’accord signé entre les médecins et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie.

De plus, le développement des médicaments génériques est une source d’économie pour la Caisse Nationale d’Assurance Maladie. Or, le développement des médicaments génériques passe nécessairement par une logistique efficace, qui est assurée à 70% par les grossistes répartiteurs. Une rémunération plus juste des grossistes-répartiteurs serait donc une source d’économie substantielle pour la Caisse Nationale d’Assurance Maladie.

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