Amendement N° 336 (Rejeté)

Engagement de la procédure accélérée pour l'examen d'un projet de loi

Avis de la Commission : Sagesse — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 10 décembre 2015 par : MM. Bizet, Chatillon, Gremillet, Mme Gruny, MM. Houel, Houpert, Huré, Husson, Mme Imbert, MM. Laménie, Laufoaulu, Lefèvre, P. Leroy, Mme Mélot, MM. Milon, Morisset, Mouiller, Pellevat, Poniatowski, Raison, Savary, Trillard, Vaspart.

Photo de Jean Bizet Photo de Alain Chatillon Photo de Daniel Gremillet Photo de Pascale Gruny Photo de Michel Houel Photo de Alain Houpert Photo de Benoît Huré Photo de Jean-François Husson Photo de Corinne Imbert Photo de Marc Laménie Photo de Robert Laufoaulu 
Photo de Antoine Lefèvre Photo de Philippe Leroy Photo de Colette Mélot Photo de Alain Milon Photo de Jean-Marie Morisset Photo de Philippe Mouiller Photo de Cyril Pellevat Photo de Ladislas Poniatowski Photo de Michel Raison Photo de René-Paul Savary Photo de André Trillard Photo de Michel Vaspart 

Après l’article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le VI de l’article L. 253-8-2 du code rural et de la pêche maritime est complété par une phrase ainsi rédigée :

« L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail publie, à la fin de chaque année civile, un rapport chiffré justifiant de l’utilisation du produit de la taxe perçue à ce titre. »

Exposé Sommaire :

Lors de l’examen du projet de loi de finances rectificative pour 2014, un amendement a créé une nouvelle taxe sur les ventes des produits phytopharmaceutiques, acquittée par les entreprises titulaires de l’autorisation de mise sur le marché ou permis de commerce parallèle de ces produits, et destinée à financer le dispositif de phytopharmacovigilance.

Cet amendement vise à contrôler la réalité de l’utilisation du produit de cette taxe au titre de ce dispositif qui alourdit la fiscalité des entreprises du secteur.

Lors de l’examen au Parlement, il avait été indiqué que le plafond du taux de cette taxe adoptée par l’Assemblée nationale (0, 3 % du chiffre d’affaires annuel, soit six millions d’euros par an) apparaissait nettement disproportionné compte tenu d’une part, des sommes déjà versées par ces entreprises (12 millions d’euros par an) pour évaluer ces produits alors même que ces sommes n’étaient utilisées par l’Anses à ce titre qu’à hauteur de 70 %.

D’autre part, une redevance existante finançait déjà un dispositif similaire, la surveillance des effets non intentionnels des produits phytopharmaceutiques (axe 5 du plan Ecophyto) étant financée par le produit de la redevance pour pollutions diffuses versée par les agriculteurs qui utilisent ces produits (100 millions d’euros en 2014).

Il est également à souligner que contrairement aux engagements du gouvernement dans le cadre du "choc de simplification", aucune étude d’impact préalable n’était venue accompagner la création de cette nouvelle taxe.

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