Déposé le 16 mars 2016 par : MM. Malhuret, Grand, Bignon, Portelli, Mme Garriaud-Maylam.
Amendement n° 6, dernier alinéa
Après le mot :
ministres,
insérer les mots :
après consultation des présidents des assemblées,
Amendement de repli si la suppression de l’article 1 n’est pas adoptée.
Le Comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République (« comité Balladur »), auquel le gouvernement s’est beaucoup référé, avait proposé, dans son rapport, un encadrement accru du maintien des pouvoirs exceptionnels. La constitutionnalisation de l’état d’urgence est inutile puisque le Conseil Constitutionnel estime qu’il est permis par la Constitution actuelle. Mais puisqu’on a décidé de le constitutionnaliser il convient d’en profiter pour accroître les garanties lors de l’instauration d’un état d’exception.
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