Amendement N° COM-17 (Adopté)

Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable

Nomination d'un secrétaire du sénat


( amendements identiques : COM-1 COM-1 )

Déposé le 24 avril 2016 par : MM. Pointereau, B. Fournier, Calvet, Chaize, de Legge, Mmes Imbert, Troendlé, Cayeux, M. Houel, Mme Lopez, MM. J.P. Fournier, Pillet, Mmes Deromedi, Morhet-Richaud, MM. Longuet, G. Bailly, Laménie, Mmes Canayer, Primas, MM. Raison, Mayet, Savin, de Nicolay, Revet, de Raincourt, Rapin.

Photo de Rémy Pointereau Photo de Bernard Fournier Photo de François Calvet Photo de Patrick Chaize Photo de Dominique de Legge Photo de Corinne Imbert Photo de Catherine Troendle Photo de Caroline Cayeux Photo de Michel Houel Photo de Vivette Lopez Photo de Jean-Paul Fournier Photo de François Pillet Photo de Daniel Laurent 
Photo de Jacky Deromedi Photo de Patricia Morhet-Richaud Photo de Gérard Longuet Photo de Gérard Bailly Photo de Marc Laménie Photo de Agnès Canayer Photo de Sophie Primas Photo de Michel Raison Photo de Jean-François Mayet Photo de Michel Savin Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de Charles Revet Photo de Henri de Raincourt Photo de Jean-François Rapin 

Alinéa 10

Supprimer cet alinéa

Exposé Sommaire :

Le principe d’action préventive serait, par cette disposition, complété par un objectif d’absence de perte nette, voire tendre vers un gain de biodiversité. Or cet objectif, pour autant qu’il soit louable, aurait ainsi une portée juridique applicable pour toute action susceptible d’avoir un impact sur la biodiversité. De nombreuses réglementations existent, d’ores et déjà aujourd’hui, pour obliger les porteurs de projets susceptibles d’avoir des impacts sur l’environnement de prévenir les atteintes causées à l’environnement, tel que les études d’impacts, les évaluations d’incidences sur Natura 2000, les demandes d’autorisation d’activités dans les parcs, les réserves, auprès des maires, et par ces réglementations, les porteurs de projet doivent éviter, réduire, voire compenser les atteintes à la biodiversité.

Inscrire ce principe dans les principes généraux du code de l’environnement reviendrait à élargir cette obligation à toutes activités, à toutes actions des particuliers ou des petites entreprises, non soumis à des réglementations environnementales spécifiques. Cela pourrait ainsi engendrer de nombreux contentieux pour des actions ou des activités n’ayant pas d’impacts significatifs sur l’environnement. Il est donc proposé de supprimer cet objectif.

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