Amendement N° 1 4ème rectif. (Rejeté)

Usage des drones civils

Discuté en séance le 13 octobre 2016
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : )

Déposé le 12 octobre 2016 par : M. Kaltenbach, Mmes Blondin, Meunier, Tasca, Lepage, M. Botrel, Mme Campion, MM. Carvounas, Courteau, Duran, Mme E. Giraud, MM. Lalande, Masseret, Mme Perol-Dumont, M. Roux, Mme Tocqueville, MM. Tourenne, Vaugrenard, Mme Herviaux, M. Reiner, Mme Espagnac, MM. Roger, Manable, Mme Guillemot, M. F. Marc, Mme Génisson, M. D. Bailly, Mme Monier.

Photo de Philippe Kaltenbach Photo de Maryvonne Blondin Photo de Michelle Meunier Photo de Catherine Tasca Photo de Claudine Lepage Photo de Yannick Botrel Photo de Claire-Lise Campion Photo de Luc Carvounas Photo de Roland Courteau Photo de Alain Duran Photo de Éliane Giraud Photo de Bernard Lalande Photo de Jean-Pierre Masseret Photo de Marie-Françoise Perol-Dumont 
Photo de Jean-Yves Roux Photo de Nelly Tocqueville Photo de Jean-Louis Tourenne Photo de Yannick Vaugrenard Photo de Odette Herviaux Photo de Daniel Reiner Photo de Frédérique Espagnac Photo de Gilbert Roger Photo de Christian Manable Photo de Annie Guillemot Photo de François Marc Photo de Catherine Génisson Photo de Dominique Bailly Photo de Marie-Pierre Monier 

Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« L’action publique du délit mentionné à l’article 434-3 du code pénal, lorsqu’il est commis sur des mineurs, se prescrit par six années pour les délits et vingt années révolues pour les crimes à compter de la majorité de ces derniers.

Exposé Sommaire :

Poursuivant son oeuvre, initiée en 1989, notre Droit se montre toujours plus soucieux de prendre en compte la nécessité pour l’autorité judiciaire, chargée des poursuites, de pouvoir mettre en mouvement l’action publique contre l’auteur de faits en considérant le temps qui est nécessaire aux victimes pour s’autoriser à se délester du poids du silence et à dévoiler leur souffrance.

Dans le cas particulier des crimes et délits sexuels commis à l’égard des mineurs, il convient de veiller à ce que les délais de prescription correspondent aux difficultés des victimes. Près de 60% des enfants victimes ont une amnésie partielle des faits et 40% d’entre eux une amnésie totale qui peut durer des années.

Le silence coupable de celui ou de celle qui, en son temps, avait été témoin des faits ou destinataire des premières confidences du mineur-victime verrouille une seconde fois, pour longtemps, voire à jamais, la parole de la victime; garantit l’impunité de l’auteur; autorise la réitération des infractions pendant de longues années; et plus grave encore permet à l’auteur de faire de nouvelles victimes, parfois en grand nombre.

Ces situations sont nombreuses dans le cercle familial et de manière plus visible lorsque les faits sont commis au sein d’institutions.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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