Amendement N° 1 4ème rectif. (Rejeté)

Décès d'anciens sénateurs

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 15 novembre 2016 par : MM. Courteau, Vaugrenard, Mmes Bataille, Lienemann, Ghali, Yonnet, Jourda, MM. Duran, Madrelle, Madec, Masseret, Mme Espagnac, MM. Berson, Roger, Mazuir, Mme Schillinger, MM. Cabanel, Lalande, Camani, Roux, Mmes Meunier, Campion, M. Labazée, Mme Perol-Dumont.

Photo de Roland Courteau Photo de Yannick Vaugrenard Photo de Delphine Bataille Photo de Marie-Noëlle Lienemann Photo de Samia Ghali Photo de Evelyne Yonnet Photo de Gisèle Jourda Photo de Alain Duran Photo de Philippe Madrelle Photo de Roger Madec Photo de Jean-Pierre Masseret Photo de Frédérique Espagnac 
Photo de Michel Berson Photo de Gilbert Roger Photo de Rachel Mazuir Photo de Patricia Schillinger Photo de Henri Cabanel Photo de Bernard Lalande Photo de Pierre Camani Photo de Jean-Yves Roux Photo de Michelle Meunier Photo de Claire-Lise Campion Photo de Georges Labazée Photo de Marie-Françoise Perol-Dumont 

Après l'article 43

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 4131-6 du code de la santé publique, il est inséré un article L. 4131-6-… ainsi rédigé :

« Art. L. 4131-6-... – Dans les zones, définies par les agences régionales de santé en concertation avec les organisations syndicales représentatives des médecins au plan national, dans lesquelles est constaté un fort excédent en matière d’offre de soins, le conventionnement à l’assurance maladie d’un médecin libéral ne peut intervenir qu’en concomitance avec la cessation d’activité libérale d’un médecin exerçant dans la même zone.
« Un décret en Conseil d’État fixe les modalités d’application du présent article. »

Exposé Sommaire :

Les derniers chiffres publiés en juin 2016 par l’Ordre des Médecins concernant la démographie médicale sont particulièrement alarmants, notamment pour la médecine générale. La situation est également inquiétante pour certaines spécialités médicales. La France comptait ainsi, au 1er janvier 2016, 88 886 médecins généralistes « en activité régulière » contre 97 012 en 2007, soit une baisse de près de 10 000 généralistes en activité en moins de 10 ans. Selon les projections du Conseil de l’Ordre, cette baisse devrait s’accentuer dans les 10 prochaines années avec, sur la période 2007-2025, le départ à la retraite d’un médecin généraliste sur quatre. Si les zones rurales sont particulièrement en souffrance, la désertification médicale touche également les zones périurbaines, et le coeur de certaines grandes villes.

Dans le but de lutter contre l’aggravation de ce phénomène, le présent amendement étend aux médecins libéraux un dispositif de régulation à l’installation qui existe déjà pour plusieurs autres professionnels de santé (pharmacies, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, sages-femmes, chirurgiens-dentistes, orthophonistes).

Il prévoit que, dans des zones définies par les ARS en concertation avec les syndicats médicaux dans lesquelles existent un fort excédent en matière d’offre de soins, un nouveau médecin libéral ne peut s’installer en étant conventionné à l’assurance maladie que lorsqu’un médecin libéral de la même zone cesse son activité. Le principe de la liberté d’installation demeure donc, mais le conventionnement n’est possible que de manière sélective pour les nouvelles installations.

L’adoption d’un tel principe de conventionnement sélectif des médecins libéraux permettrait de compléter utilement les dispositifs d’incitation à l’installation dans les zones sous dotées qui ont été mis en place dans le cadre du pacte territoire santé. En matière de lutte contre les déserts médicaux, il est en effet urgent de mobiliser l’ensemble des solutions possibles, en particulier lorsque celles-ci ont déjà fait leurs preuves pour d’autres professions de santé.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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