Amendement N° 388 rectifié (Rejeté)

Décès d'anciens sénateurs

Discuté en séance le 15 novembre 2016
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 15 novembre 2016 par : Mmes Garriaud-Maylam, Deromedi, MM. Frassa, Cadic, Mme Kammermann.

Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Jacky Deromedi Photo de Christophe-André Frassa Photo de Olivier Cadic Photo de Christiane Kammermann 

Alinéa 29

Remplacer les mots :

nombre d’enfants de ce dernier lorsqu’ils sont à sa charge

par les mots :

créancier

Exposé Sommaire :

La rédaction actuelle fixe comme critères pour l’établissement du montant de la pension alimentaire les ressources du débiteur et le nombre d’enfants de ce dernier, mais pas les ressources du créancier. Une telle rédaction va à l’encontre de l’article 208 du Code civil, selon lequel les obligations alimentaires sont fonction non seulement de « la fortune de celui qui les doit » mais aussi « du besoin de celui qui les réclame », et de l’article 27 de la Convention internationale des Droits de l’Enfant selon lequel la pension alimentaire doit venir répondre aux besoin de l’enfant et à son droit à être « élevé, nourri, soigné » et non pas dépendre uniquement de la situation économique du débiteur.

Par ailleurs la rédaction actuelle instituant le nombre d’enfant du débiteur comme critère pour la fixation du montant d’une pension alimentaire est ambigu. Il pourrait être interprété comme un motif de diminution possible du montant d’une pension alimentaire en raison de l’existence d’enfants que le débiteurs auraient eu avec un autre conjoint que la créancière.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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