Amendement N° 31 rectifié (Rejeté)

Fin de la recherche et de l'exploitation des hydrocarbures

Discuté en séance le 8 novembre 2017
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 7 novembre 2017 par : MM. Gay, Gontard, Mmes Assassi, Benbassa, M. Bocquet, Mmes Cohen, Cukierman, M. Foucaud, Mme Gréaume, MM. Pierre Laurent, Ouzoulias, Mme Prunaud, MM. Savoldelli, Collombat.

Photo de Fabien Gay Photo de Guillaume Gontard Photo de Éliane Assassi Photo de Esther Benbassa Photo de Éric Bocquet Photo de Laurence Cohen Photo de Cécile Cukierman Photo de Thierry Foucaud Photo de Michelle Gréaume Photo de Pierre Laurent Photo de Pierre Ouzoulias Photo de Christine Prunaud Photo de Pascal Savoldelli Photo de Pierre-Yves Collombat 

Alinéa 4

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Les modalités de calcul de ce potentiel de réduction sont précisées par décret et prennent en compte les changements d'affectation des sols directs et indirects.

Exposé Sommaire :

La culture du palmier à huile est une des causes majeures de déforestation, et donc d'émissions de gaz à effet de serre, en particulier en Asie du Sud-Est.

Depuis 2009, la consommation d’huile de palme dans le secteur de l’alimentation a été divisée par deux en France. Mais ces efforts ont été contrebalancés par une augmentation de l’utilisation de l’huile de palme comme « biocarburant ». L’utilisation d’huile de palme comme « biocarburant » représente aujourd’hui 45 % de la consommation européenne de cette huile. En France, son utilisation en carburant est estimée à 75 % de sa consommation totale.

L'augmentation de cette demande conduit à des changements directs (remplacement d'une forêt par une plantation de palmier à huile) et indirects (augmentation de la pression foncière, déplacement des activités et défrichement) sur le couvert forestier.

Une étude de la Commission Européenne considère que si l'on prend en compte les émissions directes et indirectes liées à la déforestation, l'impact sur le climat d'un bio gazole à base d'huile de palme est trois fois pire que du gazole issu du pétrole.

Aujourd'hui, la méthodologie permettant d'évaluer le bilan environnemental des « biocarburants » est incomplète, notamment parce qu'elle ne prend pas en compte ces changements d'affectation des sols indirects. Or, le Plan Climat présenté le 6 juillet 2017 par le Ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, prévoit de façon explicite une évolution réglementaire sur ce point.

Nous proposons donc de compléter l'article 6 en introduisant la notion changements d'affectation des sols indirect.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion