Déposé le 7 février 2018 par : MM. Lafon, Laugier, Bonnecarrère, Mme Billon, MM. Delcros, Henno, Kern, Canevet, Mmes Dindar, Goy-Chavent, Vullien, MM. Longeot, Poadja, Mmes Vermeillet, de la Provôté, MM. Capo-Canellas, Cigolotti, Médevielle, Détraigne, Janssens, Mmes Sollogoub, Gatel, MM. Cazabonne, Mizzon.
Alinéa 2
Compléter cet alinéa par les mots :
dans lequel le principe de semestrialisation est reconnu, favorisant l’élaboration du projet professionnel
Les acquis de l’étudiant peuvent être validés selon le principe de semestrialisation pour aller plus loin dans la pratique des modules et proposer une licence à la carte.
Le premier cycle universitaire est à la croisée des chemins. Les effectifs augmentent. Dans certaines filières, les universités ne peuvent plus absorber le flux de nouveaux bacheliers. L’impact de l’augmentation démographique est aggravé par une inefficacité du système, conséquence d’un déficit d’orientation.
Pour s’adapter et canaliser des publics étudiants qui changent. Pour sortir de la nasse, la licence doit évoluer, devenir complètement modulaire, s’appuyer massivement sur les outils numériques, accompagner les parcours étudiants, valoriser leurs compétences, permettre les passerelles.
L’absence de filtre à l’entrée de l’université conduit à un système générant beaucoup d’échecs. Même pour ceux qui réussissent, le système reste largement inefficace ( à Paris Descartes, la durée moyenne d’obtention d’une licence est de 4, 4 ans, à comparer à une durée d’études « normale » de 3 ans pour une licence.) Pour ces étudiants, ces années gaspillées sont évidemment un gâchis humain. Pour leurs familles, c’est une charge lourde. Pour l’université, c’est un coût énorme.
Les attendus sont une bonne chose mais ne pourront pas tout résoudre. Le principal handicap du système actuel, c’est le caractère très tubulaire et disciplinaire de beaucoup de licences. Ceci enferme l’étudiant dans un ou quelques parcours, ne favorise pas les possibilités d’ouverture et de réorientation ni l’acquisition de compétences transversales et diversifiées.
L’orientation accompagnée, la modularité et la souplesse pédagogique de ces diplômes seront un facteur de réussite majeur, permettant à à chaque étudiant de s’approprier et de construire un parcours qui lui convient. Ceci contribuera à réduire l’engorgement des licences actuelles où les étudiants subissent, redoublent ou abandonnent en cours de route. Cela renforcera de manière importante l’attractivité de ces nouvelles licences et donc plus généralement celle des universités au sein de l’enseignement supérieur.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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