Amendement N° 30 2ème rectif. (Adopté)

Développement durable des territoires littoraux

Discuté en séance le 30 janvier 2018
Avis de la Commission : Sagesse — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 30 janvier 2018 par : MM. Rapin, Daubresse, Lefèvre, Mmes Lavarde, Bruguière, Estrosi Sassone, Canayer, MM. Daniel Laurent, Bizet, de Nicolay, Mme Gruny, M. Bazin, Mmes Imbert, Lherbier, Eustache-Brinio, MM. Pierre, Savary, Chaize, Mme Lamure, MM. Babary, Le Gleut, Mme Lassarade, M. Gremillet.

Photo de Jean-François Rapin Photo de Marc-Philippe Daubresse Photo de Antoine Lefèvre Photo de Christine Lavarde Photo de Marie-Thérèse Bruguière Photo de Dominique Estrosi Sassone Photo de Agnès Canayer Photo de Daniel Laurent Photo de Jean Bizet Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de Pascale Gruny 
Photo de Arnaud Bazin Photo de Corinne Imbert Photo de Brigitte Lherbier Photo de Jacqueline Eustache-Brinio Photo de Jackie Pierre Photo de René-Paul Savary Photo de Patrick Chaize Photo de Élisabeth Lamure Photo de Serge Babary Photo de Ronan Le Gleut Photo de Florence Lassarade Photo de Daniel Gremillet 

Après l’article 18

Insérer un article ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article L. 2124-2 du code général de la propriété des personnes publiques, après les mots : « contre la mer », sont insérés les mots : «, incluant les opérations nécessaires à la remise en place immédiate et in situ, des sédiments de plage déplacés à proximité suite à un événement climatique, ».

Exposé Sommaire :

A la suite des dernières tempêtes, et depuis plusieurs années, de nombreuses communes littorales se trouvent confrontées à des problèmes d’érosion éolienne. Des quantités importantes de sable s’envolent et se déposent à quelques mètres en-dehors de la plage et des dunes.

Or, dans certaines communes, les services départementaux s’opposent à ce que ce sable en provenance de la plage puisse être remis sur la plage. Dans certaines communes, ce sont des tonnes de sable qui s’envolent chaque année et dont le retour sur la plage d’origine est interdit. Cette situation engendre des coûts importants de traitement des sédiments pour les collectivités concernées. Le sable est alors souvent utilisé par des entreprises de travaux publics, partant ainsi vers l’intérieur des terres sous forme de route ou de béton.

Au-delà de ses conséquences économiques et environnementales, cette interdiction crée de réelles difficultés en matière de gestion du trait de côte. En effet, le rôle du sable dans la protection contre l’érosion étant assez largement établi, il semblerait de bon sens de permettre, comme cela se pratique déjà dans de nombreuses communes, le retour immédiat du sable envolé sans crainte d’une interdiction par les services de l’Etat.

Une nouvelle rédaction de l’article L. 2124-2 du CGPPP permettrait la clarification de la législation que demandent les élus du littoral.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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