Amendement N° COM-42 rectifié (Satisfait)

État au service d'une société de confiance

Déposé le 16 février 2018 par : M. Babary, Mme Renaud-Garabedian, MM. Daniel Laurent, Bazin, Mmes Raimond-Pavero, Eustache-Brinio, MM. Pierre, Kennel, Cuypers, Duplomb, Bansard, Rapin, Brisson, Raison, Perrin.

Photo de Serge Babary Photo de Évelyne Renaud-Garabedian Photo de Daniel Laurent Photo de Arnaud Bazin Photo de Isabelle Raimond-Pavero Photo de Jacqueline Eustache-Brinio Photo de Jackie Pierre 
Photo de Guy-Dominique Kennel Photo de Pierre Cuypers Photo de Laurent Duplomb Photo de Jean-Pierre Bansard Photo de Jean-François Rapin Photo de Max Brisson Photo de Michel Raison Photo de Cédric Perrin 

I. - Alinéa 7

Supprimer les mots :

en cas de mauvaise foi ou

II. - En conséquence, après l’alinéa 7

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

En cas de contestation, la preuve de la fraude incombe à l’administration

III.- En conséquence, alinéas 13 et 14

Supprimer ces alinéas.

Exposé Sommaire :

L’article 2 du projet de loi a pour objet de créer un droit à l’erreur. Une personne ayant méconnu pour la première foisune règle applicable à sa situation ou ayant commis une erreur matérielle lors du renseignement de sa situation ne pourra faire l’objet de la part de l’administration d’une sanction pécuniaire ou consistant en la privation de tout ou partie d’une prestation due si elle a régularisé sa situation ou après avoir été invitée à le faire.

Le 7èmealinéa de l’article prévoit que la sanction pourra toutefois être prononcée, sans que la personne en cause ne soit invitée à régulariser sa situation, en cas de mauvaise foi ou de fraude.

Les alinéas 13 et 14 de l’article définissent la mauvaise foi comme le fait pour un individu d’avoir délibérément méconnu une règle applicable à sa situation.

Or, comment peut-on établir que la personne a délibérément méconnu une règle applicable à sa situation lorsque c’est la première fois et qu’on ne l’a jamais invitée à s’expliquer.

Aussi, le présent amendement propose de supprimer la notion de « mauvaise foi» qui, pouvant donner lieu à diverses interprétations, complexifie l’état du droit.

L’administration doit prendre ses responsabilités en créant un véritable droit à l’erreur quand pour la première fois, une personne commet une erreur et que le caractère frauduleux de ses agissements n’est pas en cause.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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