Déposé le 22 mai 2018 par : M. Allizard, Mme Garriaud-Maylam, MM. Le Gleut, Vial, Bouchet, Grand, Charon, Poniatowski, Danesi, del Picchia.
Alinéa 219, huitième phrase
Remplacer cette phrase par deux phrases ainsi rédigées :
Enfin, le ministère des armées poursuit activement la politique de prévention, de dépistage, de suivi et d’accompagnement des syndromes post-traumatiques. Les blessés pourront bénéficier des nouveaux soins dispensés, au terme de sa transformation, par l’Institution Nationale des Invalides, notamment le centre de réhabilitation post-traumatique pour les blessés psychiques et physiques.
Dans toutes guerres, il y a les blessures physiques et celles dont qui ne se voient pas. Les blessures psychiques ou psychologiques sont invisibles : appelées Syndrome Post Traumatiques, ces souffrances sont encore tabous. Pourtant les conséquences peuvent être graves pour le militaire, sa carrière, pour ses frères d’armes et son entourage familial.
Ces blessures peuvent briser des vies autant que les chairs. Dans l’histoire des OPEX et des OPINT françaises, les années 2012-2017 auront été particulières et marquées par une sollicitation extrême et l’usure des personnels.
Nombre de militaires ont été soumis à des situations traumatisantes qui laissent parfois des séquelles même longtemps après les faits.
La prévention, le dépistage et le suivi sont indispensables.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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