Amendement N° 400 4ème rectif. (Non soutenu)

Relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire

Avis de la Commission : Défavorable
( amendements identiques : 212 212 )

Déposé le 26 juin 2018 par : Mme Rossignol, M. Vallini, Mmes Monier, Jasmin, Conway-Mouret, Lienemann, MM. Devinaz, Kerrouche, Mmes Préville, Gisèle Jourda, MM. Jomier, Manable.

Photo de Laurence Rossignol Photo de André Vallini Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Victoire Jasmin Photo de Hélène Conway-Mouret Photo de Marie-Noëlle Lienemann Photo de Gilbert-Luc Devinaz Photo de Éric Kerrouche Photo de Angèle Préville Photo de Gisèle Jourda Photo de Bernard Jomier Photo de Christian Manable 

Après l'article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le premier alinéa de l’article L. 214-3 du code rural et de la pêche maritime, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« À compter du 1erjanvier 2020, la castration à vif des porcelets est interdite. »

Exposé Sommaire :

Décriée depuis des années par les associations de protection animale, la castration à vif des porcelets perdure pour des raisons liées à l’apparition d’une odeur incommodante à la première cuisson de la viande. Or, les différentes études scientifiques estiment que la viande de seuls 5 % des mâles est susceptible de révéler cette odeur et que tous les consommateurs n’y sont pas sensibles.

La mise en place d’un système de détection des carcasses odorantes sur la chaîne d’abattage a fait ses preuves et il est aujourd’hui utilisé pour 15 % des cochons mâles dans notre pays. D’autres alternatives, indolores pour les animaux, peuvent également être mobilisées comme l’immunocastration ou la castration sous anesthésie.

Nombre de voisins européens se sont engagés dans la voie de l’interdiction de cette pratique à l’image de la Suisse, la Suède, la Norvège ou bien, plus récemment, l’Allemagne avec une interdiction effective en 2019.

Dans d’autres pays comme aux Pays-Bas, au Royaume-Uni ou au Portugal, une grande majorité des porcs ne sont, de fait, plus castrés à vif. Selon un sondage Yougov, mené en 2017, 85 % des Français se sont déclarés défavorables aux mutilations pratiquées sur les cochons.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion