Amendement N° 148 2ème rectif. (Adopté)

Qualité des études d'impact des projets de loi

Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 237 237 )

Déposé le 9 juillet 2018 par : Mme Gruny, MM. Perrin, Raison, Lefèvre, Mme Micouleau, MM. Brisson, Savary, Mmes Deseyne, Garriaud-Maylam, MM. Vaspart, Pierre, Daubresse, Mme Deroche, M. Magras, Mmes Delmont-Koropoulis, Anne-Marie Bertrand, MM. Émorine, Mandelli, Laménie, Revet, Sido, Charon, Poniatowski, Mmes Lamure, Lherbier.

Photo de Pascale Gruny Photo de Cédric Perrin Photo de Michel Raison Photo de Antoine Lefèvre Photo de Brigitte Micouleau Photo de Max Brisson Photo de René-Paul Savary Photo de Chantal Deseyne Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Michel Vaspart Photo de Jackie Pierre Photo de Marc-Philippe Daubresse 
Photo de Catherine Deroche Photo de Michel Magras Photo de Annie Delmont-Koropoulis Photo de Anne-Marie Bertrand Photo de Jean-Paul Emorine Photo de Didier Mandelli Photo de Marc Laménie Photo de Charles Revet Photo de Bruno Sido Photo de Pierre Charon Photo de Ladislas Poniatowski Photo de Élisabeth Lamure Photo de Brigitte Lherbier 

Alinéa 2

Remplacer les mots :

vérifie lors de la conclusion du contrat que son cocontractant

par les mots :

se fait remettre par son cocontractant une attestation sur l’honneur certifiant qu’il

Exposé Sommaire :

L’article 54 du présent projet de loi complète l’article L1262-4-1 du code du travail pour renforcer l’obligation de vigilance du donneur d’ordre ou du maître d’ouvrage, en imposant à ce dernier, de vérifier lors de la conclusion du contrat avec un prestataire de services qui détache des salariés, que son cocontractant s’est acquitté le cas échéant du paiement des sommes dues au titre des amendes administratives encourues en cas de non-respect de la réglementation relative à lutte contre le recours abusif au détachement.

Cette nouvelle obligation mise à la charge des donneurs d’ordre fait d’eux des accessoires de l’inspection du travail et du Trésor public. Elle constitue une charge administrative supplémentaire pour les entreprises, en vue d’effectuer un contrôle, sans disposer des moyens pour y parvenir. En effet, le projet de loi ne précise pas comment le donneur d’ordre devra accomplir cette obligation visant à vérifier une information dont il ne dispose pas : il se trouvera donc placé dans une situation de grande insécurité juridique en cas de contrôle des services du ministère du Travail.

Afin de satisfaire l’objectif poursuivi par le présent texte de loi de renforcer l’efficacité des contrôles, dans le respect de l’esprit de la Directive sur le travail détaché, qui précise que la responsabilité du contractant « peut être limitée lorsqu’il a pris des mesures de diligence », cet amendement prévoit que cette nouvelle obligation sera satisfaite si le donneur se fait remettre par son cocontractant une attestation sur l’honneur certifiant que ce dernier s’est acquitté du paiement des amendes administratives auxquelles il a été condamné.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion