Amendement N° 278 rectifié (Retiré)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Demande de retrait
( amendement identique : )

Déposé le 9 octobre 2018 par : Mme Costes, MM. Arnell, Alain Bertrand, Mme Maryse Carrère, MM. Castelli, Collin, Menonville, Requier, Roux, Vall, Mmes Laborde, Jouve, MM. Guillaume, Guérini, Mme Nathalie Delattre, MM. Gabouty, Dantec.

Photo de Josiane Costes Photo de Guillaume Arnell Photo de Alain Bertrand Photo de Maryse Carrère Photo de Joseph Castelli Photo de Yvon Collin Photo de Franck Menonville Photo de Jean-Claude Requier 
Photo de Jean-Yves Roux Photo de Raymond Vall Photo de Françoise Laborde Photo de Mireille Jouve Photo de Didier Guillaume Photo de Jean-Noël Guérini Photo de Nathalie Delattre Photo de Jean-Marc Gabouty Photo de Ronan Dantec 

Rétablir cet article dans la rédaction suivante :

Le deuxième alinéa de l’article 229-1 du code civil est complété par deux phrases ainsi rédigées : « Lorsque le notaire, informé par l’avocat d’un des époux, prend connaissance de violences intra-familiales passées ou courantes, il saisit le juge des affaires familiales en urgence et suspend le dépôt de la convention. Les parties ne sont pas informées de la saisine de ce juge. »

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à créer un système d’alerte au moment du divorce par consentement mutuel en cas de violences intrafamiliales, afin que l’un des époux ne contraigne pas l’autre à accepter une convention de divorce qui lui soit défavorable, du fait de son emprise violente.

55% des divorces actuels sont des divorces par consentement mutuel. Il importe que le développement de divorces sous seing privé ne se traduise pas par une altération de la lutte contre les violences conjugales.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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