Amendement N° I-219 rectifié (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 22 novembre 2018 par : MM. Canevet, Delcros, Mme Perrot, MM. Loïc Hervé, Le Nay, Mmes Dindar, Goy-Chavent, Billon, Vermeillet, Saint-Pé, Nathalie Goulet, MM. Lafon, Moga, Cazabonne.

Photo de Michel Canevet Photo de Bernard Delcros Photo de Évelyne Perrot Photo de Loïc Hervé Photo de Jacques Le Nay Photo de Nassimah Dindar Photo de Sylvie Goy-Chavent Photo de Annick Billon Photo de Sylvie Vermeillet Photo de Denise Saint-Pé Photo de Nathalie Goulet Photo de Laurent Lafon Photo de Jean-Pierre Moga Photo de Alain CAZABONNE 

Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 1512-19 du code des transports est abrogé.

Exposé Sommaire :

Créé par un décret du 26 novembre 2004, l’agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) est un établissement public administratif (EPA) chargé d’apporter la part de l’Etat dans le financement des infrastructures de transport.

D’après les données de la direction du budget de 2017, les ressources de l’AFITF sont exclusivement composées de ressources fiscales, issues de la taxe due par les concessions d’autoroute, et d’une fraction du produit du relèvement du tarif de taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) sur le carburant gazole.

En 2016, la Cour des comptes critiquait l’organisation et la gestion de l’AFITF à trois titres. Premièrement, elle estimait que l’AFITF n’était pas pilotée. Employant uniquement quatre personnes, elle est entièrement dépendante de la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM) dans l’instruction des dossiers et l’organisation de son travail. Elle ne ferait l’objet d’aucun cadrage stratégique de la part de ses tutelles technique et budgétaire. Par ailleurs, selon la Cour des comptes, le financement de AFITF ne poursuivrait qu’un objectif de débudgétisation, constituant pour l’Etat un moyen de s’affranchir des principes du droit budgétaire. Enfin, cette situation a entraîné une accumulation incontrôlée de dettes, dont le financement n’est pas assuré à moyen terme. Au 31 décembre 2015, le reste à payer de l’AFITF était de 11, 9 milliards d’euros.

Pour toute ces raisons, il apparaît opportun de supprimer l’agence de financement des infrastructures de transport de France.

Tel est l’objet du présent amendement.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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