Amendement N° COM-240 (Satisfait)

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication

Prestation de serment de juges à la cour de justice de la république

Déposé le 19 avril 2019 par : M. Kern, Mme Keller, MM. Danesi, Canevet, Mme Loisier, MM. Longeot, Laugier, Cazabonne, Mmes Doineau, Billon, MM. Lafon, Moga, Laurey, Mme Perrot.

Photo de Claude Kern Photo de Fabienne Keller Photo de René Danesi Photo de Michel Canevet Photo de Anne-Catherine Loisier Photo de Jean-François Longeot Photo de Michel Laugier Photo de Alain CAZABONNE Photo de Elisabeth Doineau Photo de Annick Billon Photo de Laurent Lafon Photo de Jean-Pierre Moga Photo de Nuihau Laurey Photo de Évelyne Perrot 

A la fin de l'alinéa 1

Ajouter la phrase:

A l'issue des deux années de transition, les établissements respectant le programme d'enseignement de l'école maternelle et développant un projet pédagogique innovant fondé sur le bilinguisme pourront obtenir une dérogation à l’article L. 131-2 du code précité pour assurer l’instruction obligatoire, renouvelable tous les 5 ans après une évaluation de l'autorité de l'État compétente en matière d'éducation.

Exposé Sommaire :

Sans remettre en question la scolarisation à 3 ans, cet amendement vise à maintenir certains établissements d'accueil collectif recevant exclusivement des enfants âgés de plus de deux ans, dits « jardins d'enfants », qui proposent des innovations pédagogiques ambitieuses et accessibles à tous, fondées sur le bilinguisme et le biculturalisme, permettant de remplir ce double objectif.

En effet, ces « jardins d’enfants » proposent l’apprentissage d’une langue vivante en immersion totale (jusqu’à 50h par semaine) dès l’âge de 2 ans à des enfants de tous milieux sociaux.

Ces établissements appliquent des tarifs fondés sur le barème progressif de la CAF qui les subventionne. Ce projet de loi ne doit pas condamner ce modèle éducatif innovant qui n’a pas d’équivalent et ne pourrait se développer dans les écoles maternelles de statut public ou privé.

Au contraire, la création des établissements publics locaux d’enseignement international prévu par la loi pourrait s’appuyer sur cette innovation pédagogique qui a fait ses preuves pour démocratiser son accès et permettre à une plus grande diversité d’enfants d’être bilingues à 6 ans.

Mettre fin à ces établissements serait donc totalement contraire à l’esprit et à l’objectif de ce projet de loi, c’est pourquoi cet amendement propose de les faire perdurer avec un contrôle pédagogique régulier.

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