Déposé le 14 mai 2019 par : Mmes Rossignol, Blondin, Monier, Lepage, M. Antiste, Mme Sylvie Robert, M. Assouline, Mme Ghali, MM. Lozach, Magner, Manable, Kanner, Bérit-Débat, Durain, Féraud, Fichet, Mmes Harribey, Gisèle Jourda, M. Marie, Mme Meunier, M. Montaugé, Mme Taillé-Polian, M. Tourenne, Mme Van Heghe, MM. Courteau, Daunis, Mme Préville, MM. Temal, Tissot, les membres du groupe socialiste, républicain.
Après l’article 1erbis C
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
La deuxième phrase du premier alinéa de l’article L. 312-16 du code de l’éducation est complétée par les mots : « et sensibilisent les élèves aux violences sexistes et sexuelles ».
Les séances d’information et d’éducation à la sexualité dispensées dans les écoles, les collègues et les lycées doivent permettre de faire reculer les violences sexistes et sexuelles afin de véritablement contribuer à la lutte contre ces violences.
Il s’agit de montrer aux élèves que ces comportements qu’ils peuvent voir dans différents media, notamment avec le développement des vidéos pornographiques sur internet, sont des actes de violence. Face à la diffusion de ces images, les établissements scolaires sont des lieux privilégiés pour lutter contre la reproduction des violences sexistes et sexuelles. En informant et en sensibilisant les élèves, il s’agit également de les avertir, s’ils et elles sont victimes ou témoins de tels comportements, ce n’est pas normal. Ces actes sont à dénoncer et ne sont pas acceptables.
Alors que les images et vidéos pornographiques banalisent les violences sexistes et sexuelles, les établissements scolaires doivent les combattre et contribuer à l’apprentissage d’un comportement dans le respect des autres et de soi.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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