Amendement N° 629 rectifié (Rejeté)

Organisation et transformation du système de santé

Discuté en séance le 7 juin 2019
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 29 mai 2019 par : Mmes Rossignol, Meunier, Lepage, M. Patrice Joly, Mme Jasmin, MM. Iacovelli, Daudigny, Mme Conconne, MM. Manable, Martial Bourquin, Tourenne, Mme Grelet-Certenais, M. Mazuir, Mmes Blondin, Monier, MM. Duran, Leconte.

Photo de Laurence Rossignol Photo de Michelle Meunier Photo de Claudine Lepage Photo de Patrice Joly Photo de Victoire Jasmin Photo de Xavier Iacovelli Photo de Yves Daudigny Photo de Catherine Conconne 
Photo de Christian Manable Photo de Martial Bourquin Photo de Jean-Louis Tourenne Photo de Nadine Grelet-Certenais Photo de Rachel Mazuir Photo de Maryvonne Blondin Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Alain Duran Photo de Jean-Yves Leconte 

Après l'article 27

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L'article L. 2212-8 du code de la santé publique est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« La liste des médecins, sages-femmes, infirmiers et auxiliaires médicaux ayant refusé de pratiquer une interruption volontaire de grossesse en vertu du présent article est rendue publique par voie numérique et régulièrement actualisée dans des conditions fixées par décret. »

Exposé Sommaire :

Le présent amendement vise à renforcer l'effectivité du droit inaliénable des femmes à l'interruption volontaire de grossesse. En effet, même si le professionnel de santé est tenu d'orienter immédiatement la femme dont il refuse d'interrompre la grossesse, la démarche d'aller voir le premier médecin prend initialement du temps. De surcroît, lorsque que le délai pour une interruption médicamenteuse est dépassé, chaque heure compte et la grossesse non désirée peut finalement advenir.

Par conséquent, les femmes doivent bénéficier d'une information exhaustive afin de ne pas subir de rejet médical lors de leur IVG, via la publication sur Internet d'une liste des praticiens objecteurs de conscience.

Nous considérons également que se déclarer en tant qu'objecteur de conscience relève de l’honnêteté déontologique vis-à-vis des patientes.

Nous demandons donc au Gouvernement de permettre aux femmes de ne plus perdre leur temps avec des praticiens qui piétinent leur droit à disposer de leurs corps.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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