Amendement N° 634 rectifié (Non soutenu)

Organisation et transformation du système de santé

Avis de la Commission : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 2 juin 2019 par : Mme Sollogoub, MM. Canevet, Delahaye, Henno, Janssens, Mmes Vermeillet, Férat, Perrot, M. Cazabonne, Mme Vullien.

Photo de Nadia Sollogoub Photo de Michel Canevet Photo de Vincent Delahaye Photo de Olivier Henno Photo de Jean-Marie Janssens Photo de Sylvie Vermeillet Photo de Françoise Férat Photo de Évelyne Perrot Photo de Alain CAZABONNE Photo de Michèle Vullien 

Après l’alinéa 53

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Le IV de l’article L. 5126-4 du code de la santé publique est ainsi rédigé :

« IV - Les attributions du directeur général de l'agence régionale de santé mentionnées aux I, II et III du présent article sont exercées, après information du directeur général de l'agence régionale de santé territorialement concernée, par le ministre de la défense et le ministre chargé des anciens combattants pour les pharmacies à usage intérieur d'établissements, de services ou d'organismes relevant de leur autorité respective ou placés sous leur tutelle. »

Exposé Sommaire :

L’ordonnance n° 2016-1729 du 15 décembre 2016 relative aux pharmacies à usage intérieur (PUI) comporte dans sa rédaction une disposition qui exclut les pharmacies à usage intérieur des services départementaux d’incendie et de secours du champ de compétence des agences régionales de santé (ARS) et de l’ordre des pharmaciens. Cette disposition semble-il introduite à l'initiative du ministère de l'intérieur visait à créer une analogie avec le ministère des armées qui a seul autorité sur la création et le contrôle des PUI du service de santé des armées y compris de celles des brigades de Sapeurs Pompiers de Paris et des Marins Pompiers de Marseille, qui sont des corps militaires. Or, la situation des PUI de nos services d’incendie et de secours, n'est pas de même nature puisqu'elles ressortent d'établissements civils, que les professionnels de santé en services d’incendie et de secours qui en sont responsables ne relèvent pas d’un statut militaire et qu'ils participent aux services sanitaires d'urgence en liaison avec les services hospitaliers. La création d’une nouvelle structure d’inspection sanitaire au sein de la DGSCGC du Ministère de l’Intérieur, qui n'existe pas trois ans après la publication de l'ordonnance, nécessiterait en outre une augmentation substantielle de ressources humaines dûment qualifiées alors que les ARS et la section compétente (H ou E) de l’Ordre National des pharmaciens s’acquittent déjà avec efficacité de ces missions. On ne voit donc vraiment pas où se situe ni la simplification ni l'intérêt sanitaire de ce changement de procédure prévu par l'ordonnance, sinon de faire échapper les restructurations internes à la sécurité civile au contrôle du ministère de la santé.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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