Amendement N° 224 2ème rectif. (Adopté)

Lutte contre le gaspillage et économie circulaire

Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Sagesse
( amendements identiques : )

Déposé le 24 septembre 2019 par : MM. Mandelli, Chaize, Vaspart, Karoutchi, Saury, Mmes Morhet-Richaud, Dumas, Duranton, M. Piednoir, Mme Deromedi, MM. Cuypers, Canevet, Mmes Micouleau, Laure Darcos, MM. Sido, Mouiller, Hugonet, Gremillet, Laménie, Mme Lamure.

Photo de Didier Mandelli Photo de Patrick Chaize Photo de Michel Vaspart Photo de Roger Karoutchi Photo de Hugues Saury Photo de Patricia Morhet-Richaud Photo de Catherine Dumas Photo de Nicole Duranton Photo de Stéphane Piednoir Photo de Jacky Deromedi 
Photo de Pierre Cuypers Photo de Michel Canevet Photo de Brigitte Micouleau Photo de Laure Darcos Photo de Bruno Sido Photo de Philippe Mouiller Photo de Jean-Raymond Hugonet Photo de Daniel Gremillet Photo de Marc Laménie Photo de Élisabeth Lamure 

Alinéa 19, première phrase

1° Remplacer l’année :

2021

par l’année :

2026

2° Supprimer les mots :

mis sur le marché avant le 1erjanvier 2013

Exposé Sommaire :

Versée à un éco-organisme agréé par l’Etat, l’éco-participation est fondée sur le principe de la responsabilité élargie des producteurs par lequel les producteurs doivent prendre en charge la fin de vie des produits qu’ils mettent sur le marché.

Afin d'assurer le fonctionnement d'une filière française de recyclage des DEA en phase de développement, il est nécessaire de prolonger un mécanisme existant depuis 2013 d'au moins 5 ans, et ainsi de sécuriser juridiquement un mode d'information du consommateur. La prolongation de cette mesure ne constitue en aucun cas l’instauration d’un nouveau prélèvement sur les consommateurs puisqu’il s’agit d’une obligation légale qui pèse uniquement sur les producteurs.

En effet, tout au long de la chaîne de valeur, fabricants et distributeurs négocient entre eux le prix de vente du produit sans pouvoir modifier le montant de cette éco-participation fixé par l’éco-organisme. Ainsi sans diminuer l’intensité concurrentielle dans le marché de l’ameublement, le dispositif d’affichage à l’identique du montant de l’éco-participation permet de sortir le tarif le tarif de l’éco-participation des négociations. Il s’agit donc d’un garde-fou à la prise de marge des fabricants puis des distributeurs, permettant ainsi une protection du consommateur sur cet élément constitutif du prix payé.

Enfin, la présence de la ligne séparée sur toutes les factures des meubles, depuis la création de la filière, a rendu notoire chez les consommateurs l’existence d’une filière de collecte et de traitement des DEA, participant, par voie de conséquence, à l’augmentation du taux de collecte.

En effet, l’éco-participation fait aujourd’hui partie des habitudes des consommateurs. La dernière étude HARRIS INTERACTIVE (mars 2019) révèle que 85% des Français jugent l’éco-participation légitime. Selon cette même étude, les consommateurs accueillent favorablement (91%) l’obligation légale pour les producteurs d’afficher le montant de l’éco-participation sur les étiquettes de manière visible et séparée du prix. Cette obligation est interprétée comme un gage de transparence.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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