Amendement N° 46 rectifié (Sort indéfini)

Violences au sein de la famille

Avis de la Commission : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 6 novembre 2019 par : M. Grand, Mme Duranton, MM. Houpert, Cambon, Regnard, Mme Giudicelli, MM. Sido, Laménie, Duplomb, Charon, Bernard Fournier, Mmes Bories, Berthet, MM. Bonne, Bonhomme, Priou.

Photo de Jean-Pierre Grand Photo de Nicole Duranton Photo de Alain Houpert Photo de Christian Cambon Photo de Damien Regnard Photo de Colette Giudicelli Photo de Bruno Sido Photo de Marc Laménie 
Photo de Laurent Duplomb Photo de Pierre Charon Photo de Bernard Fournier Photo de Pascale Bories Photo de Martine Berthet Photo de Bernard Bonne Photo de François Bonhomme Photo de Christophe Priou 

Rétablir cet article dans la rédaction suivante :

Après le quatrième alinéa du III de l’article L. 441-2 du code de la construction et de l’habitation, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les logements faisant l’objet d’une réservation par le représentant de l’État dans le département, celui-ci peut s’engager à proposer prioritairement et en urgence des logements à des personnes victimes de violences commisses au sein du couple. »

Exposé Sommaire :

Adopté en séance à l’Assemblée nationale contre l'avis de la commission et du Gouvernement, cet article prévoyait d’améliorer le dispositif du logement d’urgence en demandant aux Préfets d’identifier des logements de droit commun pour attribution en urgence aux femmes victimes de violences.

Au-delà d’être dépourvu de toute portée normative, cet article semblait être doublement satisfait à la fois par l’article L. 441-1 du code de la construction et de l’habitation qui dispose déjà que les femmes victimes de violences font partie des publics prioritaires pour l’attribution d’un logement locatif social et par l’expérimentation prévue à l’article 7 de la présente proposition de loi permettant de mettre rapidement des logements à disposition pour les femmes victimes de violences.

La commission des lois a donc procédé à sa suppression.

En effet, la sensibilisation des préfets passe essentiellement par les circulaires comme celle du 8 mars 2017 relative à l’accès au logement des femmes victimes de violences ou en grande difficulté.

Néanmoins, afin de renforcer cette obligation et de maintenir le "bon signal" souhaité par les députés, il est proposé de rétablir cet article en l’inscrivant dans le code de la construction et de l’habitation sur le même modèle que d'autres publics cibles.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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