Amendement N° 175 rectifié (Rejeté)

Loi de finances rectificative pour 2020

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 21 avril 2020 par : MM. Patrice Joly, Antiste, Mme Gisèle Jourda, MM. Daudigny, Marie, Lozach, Mme Meunier, MM. Duran, Tissot, Martial Bourquin, Montaugé, Vaugrenard, Mmes Tocqueville, Guillemot, Grelet-Certenais, MM. Joël Bigot, Houllegatte, Devinaz, Temal, Mmes Jasmin, Féret, M. Mazuir.

Photo de Patrice Joly Photo de Maurice Antiste Photo de Gisèle Jourda Photo de Yves Daudigny Photo de Didier Marie Photo de Jean-Jacques Lozach Photo de Michelle Meunier Photo de Alain Duran Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Martial Bourquin Photo de Franck Montaugé 
Photo de Yannick Vaugrenard Photo de Nelly Tocqueville Photo de Annie Guillemot Photo de Nadine Grelet-Certenais Photo de Joël Bigot Photo de Jean-Michel Houllegatte Photo de Gilbert-Luc Devinaz Photo de Rachid Temal Photo de Victoire Jasmin Photo de Corinne Feret Photo de Rachel Mazuir 

Après l'article 17

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les articles 13 et 29 de la loi n° 2018-32 du 22 janvier 2018 de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022 sont abrogés.

Exposé Sommaire :

Les articles 13 et 29 de la loi n° 2018-32 du 22 janvier 2018 de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022, créent un pacte financier État-collectivités dit « dispositif de Cahors », mettant en place de nouvelles modalités pour une maîtrise de la dépense publique. Par ce contrat, les collectivités s’engagent et s’accordent sur un objectif annuel d’évolution de leurs dépenses réelles de fonctionnement.

Une fois encore à l’occasion de l’épidémie du COVID-19, les collectivités locales ont témoigné de leur capacité à intervenir à la place de l’Etat ou à ses côtés. Elles ne peuvent en aucun cas se voir imputer le niveau actuel de la dette publique au regard des règles budgétaires qui s’imposaient.

La suspension annoncée des contrats de Cahors doit permettre aux collectivités d’intervenir dans cette situation exceptionnelle de crise sanitaire au niveau qu’elles jugeront le plus utile et pour mener au plus vite des actions nécessaires à aider les populations.

Cet amendement vise donc à s’assurer que ce dispositif, actuellement suspendu, ne sera pas reconduit.

NB:La rectification consiste en un changement de place (d'un article additionnel avant l'article 1er vers un article additionnel après l'article 17).

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