Amendement N° 21 2ème rectif. (Rejeté)

Protection des victimes de violences conjugales

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 9 juin 2020 par : Mme de la Gontrie, M. Montaugé, Mme Lepage, M. Féraud, Mme Rossignol, MM. Duran, Tissot, Vaugrenard, Manable, Fichet, Daudigny, Mme Conway-Mouret, MM. Mazuir, Leconte, Mme Perol-Dumont.

Photo de Marie-Pierre de La Gontrie Photo de Franck Montaugé Photo de Claudine Lepage Photo de Rémi Féraud Photo de Laurence Rossignol Photo de Alain Duran Photo de Jean-Claude Tissot 
Photo de Yannick Vaugrenard Photo de Christian Manable Photo de Jean-Luc Fichet Photo de Yves Daudigny Photo de Hélène Conway-Mouret Photo de Rachel Mazuir Photo de Jean-Yves Leconte Photo de Marie-Françoise Perol-Dumont 

Alinéa 4, dernière phrase

1° Supprimer les mots :

s’efforcer d’

2° Supprimer les mots :

en cas d’impossibilité d’obtenir cet accord,

Exposé Sommaire :

Le présent amendement vise à établir la nécessité, pour un médecin ou un professionnel de santé, d’obtenir l’accord de la victime pour signaler à la justice des faits de violence conjugales.

En matière de violences conjugales, la confiance est un élément majeur pour permettre à la victime de libérer sa parole et de porter plainte. Mais le lien de confiance peut être parfois long à s’installer.

Le médecin et les autres professions de santé jouent un rôle crucial car ils sont ceux qui peuvent le plus aisément constater les violences physiques ou psychologiques. Un cabinet médical peut être un lieu où la victime a la possibilité de se confier.

Or, donner la possibilité au médecin de signaler, contre leur gré, les violences qu’elles subissent peut mettre à mal le lien de confiance et se révéler in fine contre-productif.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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