Amendement N° 56 (Rejeté)

Protection des victimes de violences conjugales

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Favorable

Déposé le 8 juin 2020 par : Mme de la Gontrie, M. Jacques Bigot, Mmes Rossignol, Meunier, Harribey, Artigalas, Lepage, Monier, Martine Filleul, Lubin, Blondin, MM. Fichet, Houllegatte, les membres du groupe socialiste, républicain.

Photo de Marie-Pierre de La Gontrie Photo de Jacques Bigot Photo de Laurence Rossignol Photo de Michelle Meunier Photo de Laurence Harribey Photo de Viviane Artigalas Photo de Claudine Lepage Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Martine Filleul Photo de Monique Lubin Photo de Maryvonne Blondin Photo de Jean-Luc Fichet Photo de Jean-Michel Houllegatte 

Rétablir cet article dans la rédaction suivante :

L’article 20 de la loi n° 91-647 du 10 juillet 1991 relative à l’aide juridique est ainsi rédigé :

« Art. 20 – Lorsque l’avocat intervient dans une procédure présentant un caractère d’urgence, dont la liste est fixée par décret en Conseil d’État, l’aide juridictionnelle est attribuée de manière provisoire par le bureau d’aide juridictionnelle ou par la juridiction compétente.
« L’aide juridictionnelle provisoire devient définitive si le contrôle des ressources du demandeur réalisé a posteriori par le bureau d’aide juridictionnelle établit l’insuffisance des ressources. »

Exposé Sommaire :

Le présent amendement vise à rétablir l’article 12 supprimé en commission des lois.

Le droit actuel laisse aux présidents de juridiction le soin de décider l’attribution de l’aide juridictionnelle provisoire.

Dans une logique d’égalité de traitement des justiciables sur le territoire national, ouvrir l’admission à l’aide juridictionnelle provisoire en fonction des contentieux est plus juste, en particulier en matière de violences conjugales.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion