Amendement N° 73 (Rejeté)

Irresponsabilité pénale

Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Demande de retrait

Déposé le 13 novembre 2020 par : Mme Taillé-Polian, MM. Parigi, Benarroche, Mme Benbassa, M. Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus, Fernique, Gontard, Labbé, Mme Poncet Monge, M. Salmon.

Photo de Sophie Taillé-Polian Photo de Paul Toussaint Parigi Photo de Guy Benarroche Photo de Esther Benbassa Photo de Ronan Dantec Photo de Monique de Marco Photo de Thomas Dossus Photo de Jacques Fernique Photo de Guillaume Gontard Photo de Joël Labbé Photo de Raymonde Poncet Monge Photo de Daniel Salmon 

Mission Recherche et enseignement supérieur

Modifier ainsi les annulations de crédits des programmes :

(en euros)

ProgrammesAutorisations d’engagementCrédits de paiement
+

(majorer l’annulation de)

-

(minorer l’annulation de)

+

(majorer l’annulation de)

-

(minorer l’annulation de)

Formations supérieures et recherche universitaire

dont titre II

51 015 34759 918 960
Vie étudiante
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires46 087 14839 512 031
Recherche spatiale147 134 992147 134 992
Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables19 400 41519 412 415
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

dont titre II

36 307 44121 175 619
Recherche duale (civile et militaire)35 507 23735 507 237
Recherche culturelle et culture scientifique2 385 0062 357 226
Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre II

10 587 43210 532 666
TOTAL348 425 018335 551 146
SOLDE- 348 425 018- 335 551 146

Exposé Sommaire :

Cet amendement du groupe Ecologiste – Solidarité et Territoires vise à refuser les annulations d’engagement et crédits de paiement sur les programmes de recherche et de les redéployer sur le programme « Vie étudiante » pour le financement du « plan 60 000 » afin d’accroître le nombre de logements Crous.

Les conditions de logement des étudiantes et des étudiants, en qualité comme en prix, sont un des facteurs déterminant de la réussite de leurs études. Pourtant, il représente leur principal poste de dépense, grevé chaque année par les marchés du logement tendu des villes universitaires. D’après le baromètre 2020-2021 de l’UNEF, le loyer représente 69% du budget mensuel des étudiant.es, en augmentation de +2, 41% en moyenne alors que l’inflation est nulle, et jusqu’à +4% ou +5% dans les grandes métropoles.

L’accès à des logements étudiants de qualité et bon marché est donc un élément déterminant de l’égalité dans l’accès aux études pour les enfants de familles modestes. Une proportion croissante des étudiant.es est ainsi contrainte de travailler, ce qui pèse de façon importante sur leur réussite.

Or d’après l’Observatoire de la vie étudiante placé auprès du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS), seulement 7% des étudiants bénéficient d’une résidence étudiante à caractère social et 5 % d’une résidence sociale à caractère privé.

En 2017, le candidat Emmanuel Macron promettait dans son programme de construire « 60 000 logements pour les étudiants et 20 000 pour les jeunes actifs ». Alors que le « Plan 40 000 » entre 2013 et 2017 a été un succès puisque respecté à 99 %, le « Plan 60 000 » lancé en septembre 2018 a déjà pris beaucoup de retard.

Afin de renforcer ce plan, cet amendement vise à augmenter les moyens financiers, bien que l'objectif 60 000 soit aujourd’hui désuet au regard des derniers chiffres, puisque le Gouvernement estime que moins de 35 000 logements devraient être mis en service d’ici fin 2022. Il est donc nécessaire de continuer d'investir massivement.

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