Déposé le 19 novembre 2020 par : M. Panunzi, Mmes Deromedi, Imbert, Lassarade, M. Grosperrin, Mmes Garriaud-Maylam, Dumas, MM. Longuet, Mandelli, Favreau, Le Gleut, Daniel Laurent, Bascher, Mme Joseph, MM. Houpert, Brisson, Bonhomme, Philippe Dominati, Mme Boulay-Espéronnier.
Après l'article 3 terdecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
À l’avant-dernière phrase du premier alinéa du I de l’article 199 ter D du code général des impôts, le mot : « neuf» est remplacé par le mot : « six ».
L’article 199 199 ter D du code Général des Impôts dispose que le remboursement par l’État du crédit d’impôt sur les investissements en Corse non imputé intervient au bout de 10 ans et dans la limite de 50 % du montant total du crédit d’impôt et d’un montant de 300 000 euros. Ce délai de 10 ans apparaît excessif au regard de la finalité même de l’aide et la taille des entreprises en bénéficiant. Si aucune imputation n’est intervenue au bout de 10 ans, cela implique que l’entreprise n’a dégagé aucun bénéfice suffisant sur cette période. Il serait donc plus utile de raccourcir ce délai afin de permettre à la société de bénéficier de liquidités pour son activité tout en maintenant un délai de restitution suffisamment long afin d’éviter tout effet d’aubaine et détournement du dispositif. 7 ans conviendraient mieux.
Pour rappel, le régime de l’aide à l’investissement en Outre-Mer, qui a largement inspiré le CIIC, prévoit la possibilité de demander le remboursement de la fraction non utilisée à compter de la 3ème année dans la limite de 100 000 euros (article 199 undecies B du CGI).
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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