Déposé le 13 avril 2021 par : Mme Vermeillet, MM. Maurey, Henno, Mizzon, Mme Sollogoub, M. Laugier, Mme Guidez, MM. Détraigne, Bonnecarrère, Canevet, Longeot, Folliot, Mmes Billon, Dindar, MM. Vanlerenberghe, Chauvet, Delahaye.
Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :
…. – À la première phrase du premier alinéa de l’article L. 2334-36 du code général des collectivités territoriales, après le mot : « investissements, », sont insérés les mots : « de travaux de déconstruction ou de démolition de l’habitat en péril exécutés par la commune en substitution du propriétaire défaillant, ».
En favorisant une mise en œuvre plus simple de la procédure de « déclaration de parcelle en état manifeste d’abandon » (DPEMA), la présente proposition de loi apporte une solution aux petites communes et aux EPCI qui sont confrontées aux problématiques d’abandons patrimoniaux les plus graves.
Toutefois, de nombreux maires sont confrontés à des situations où des propriétaires laissent leur maison à l’abandon pour des raisons diverses (indivisions, éloignement, manque de moyens, …) sans pour autant que ces situations justifient le recours à une procédure d’expropriation motivé par un constat d’abandon manifeste.
Lorsque le maire a connaissance de désordres affectant un logement susceptible de provoquer un danger pour la sécurité des occupants ou des riverains, il engage bien souvent une procédure de péril.
Cependant, lorsque le propriétaire est défaillant, les petites communes n’ont que très rarement les moyens de s’y substituer. Et ce quelle que soit la voie administrative retenue. Dans certains cas, la commune peut compter sur l’accompagnement de l’ANAH mais celui-ci se limite aux immeubles à usage de logement. Faute de certitude en matière de recouvrement des dépenses, les maires hésitent parfois à engager les procédures nécessaires pour mettre fin aux situations de péril.
Dans le même esprit que la simplification du recours à la DPEMA portée par la présente proposition de loi, afin de remédier aux difficultés que rencontrent les communes rurales, cet amendement propose de rendre les travaux relatifs à l’habitat en péril éligibles à la Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux (D.E.T.R.). Les subventions resteraient attribuées par le préfet du Département.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution par la commission saisie au fond
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