Amendement N° 1254 rectifié (Rejeté)

Convocation du parlement en session extraordinaire

Discuté en séance le 16 juin 2021
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Favorable
( amendement identique : )

Déposé le 14 juin 2021 par : MM. Babary, Karoutchi, Daniel Laurent, de Nicolay, Mmes Deromedi, Chauvin, MM. Bonnecarrère, Brisson, Mme Berthet, MM. Chaize, Laménie, Bouchet, Sido, Mmes Raimond-Pavero, Garriaud-Maylam, MM. Bernard Fournier, Bouloux, Mme Billon, M. Charon, Mme Lassarade, MM. Gremillet, Somon, Klinger, Houpert, Mme Jacques, M. Henri Leroy, Mme Renaud-Garabedian, MM. Pointereau, Genet.

Photo de Serge Babary Photo de Roger Karoutchi Photo de Daniel Laurent Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de Jacky Deromedi Photo de Marie-Christine Chauvin Photo de Philippe Bonnecarrere Photo de Max Brisson Photo de Martine Berthet Photo de Patrick Chaize Photo de Marc Laménie Photo de Gilbert Bouchet Photo de Bruno Sido Photo de Isabelle Raimond-Pavero 
Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Bernard Fournier Photo de Yves Bouloux Photo de Annick Billon Photo de Pierre Charon Photo de Florence Lassarade Photo de Daniel Gremillet Photo de Laurent Somon Photo de Christian Klinger Photo de Alain Houpert Photo de Micheline Jacques Photo de Henri Leroy Photo de Évelyne Renaud-Garabedian Photo de Rémy Pointereau Photo de Fabien Genet 

Alinéas 15 et 16

Supprimer ces alinéas.

Exposé Sommaire :

Le présent amendement propose de supprimer la disposition, adoptée en commission, visant à autoriser l’acheteur public à exclure d’une passation de marché public une entreprise soumise à l’obligation de publication d’un plan de vigilance et qui ne la respecterait pas.

Outre un formalisme supplémentaire, alors qu’il convient plutôt de simplifier le cadre légal de la commande publique, cette disposition placerait l’acheteur public en position de devoir contrôler les obligations légales des candidats, ce qui n’est pas son rôle et pourrait constituer un précédent problématique.

La France a été à l’avant-garde de la mise en œuvre d’un cadre législatif national sur le devoir de vigilance, avec la loi n°2017-399 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d'ordre du 27 mars 2017. Dans un contexte où, dès le 29 avril 2020, le commissaire européen à la justice, Didier Reynders, annonçait que l’Union européenne élaborerait une proposition législative inspirée du modèle français, il apparaît prématuré de modifier le cadre législatif relatif au devoir de vigilance. Le Parlement européen a d’ailleurs fait usage de son droit d’initiative législative et adopté une position officielle, le 10 mars 2021, sur le devoir de vigilance, enjoignant ainsi la Commission européenne de produire un projet de législation.

Dans ce contexte, il paraît donc inutile de jouer les bons élèves au risque de créer des distorsions de concurrence au détriment des entreprises françaises.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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