Amendement N° 1234 rectifié (Irrecevable)

Différenciation décentralisation déconcentration et simplification

Avis de la Commission : art. 45
( amendement identique : )

Déposé le 7 juillet 2021 par : MM. Karoutchi, Bascher, Bazin, Mmes Belrhiti, Bourrat, Valérie Boyer, MM. Brisson, Cambon, Mme Chain-Larché, MM. Charon, Courtial, Cuypers, Dallier, Daubresse, Mmes Deroche, Deromedi, Dumas, Garriaud-Maylam, MM. Genet, Guerriau, Mme Guidez, MM. Henno, Hingray, Houpert, Laugier, Daniel Laurent, Le Gleut, Lefèvre, Henri Leroy, Longeot, Mandelli, Menonville, Moga, Mouiller, Mme Procaccia, MM. Rapin, Sido, Wattebled.

Photo de Roger Karoutchi Photo de Jérôme Bascher Photo de Arnaud Bazin Photo de Catherine Belrhiti Photo de Toine Bourrat Photo de Valérie Boyer Photo de Max Brisson Photo de Christian Cambon Photo de Anne Chain-Larché Photo de Pierre Charon Photo de Édouard Courtial Photo de Pierre Cuypers 
Photo de Philippe Dallier Photo de Marc-Philippe Daubresse Photo de Catherine Deroche Photo de Jacky Deromedi Photo de Catherine Dumas Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Fabien Genet Photo de Joël Guerriau Photo de Jocelyne Guidez Photo de Olivier Henno Photo de Jean Hingray Photo de Alain Houpert 
Photo de Michel Laugier Photo de Daniel Laurent Photo de Ronan Le Gleut Photo de Antoine Lefèvre Photo de Henri Leroy Photo de Jean-François Longeot Photo de Didier Mandelli Photo de Franck Menonville Photo de Jean-Pierre Moga Photo de Philippe Mouiller Photo de Catherine Procaccia Photo de Jean-François Rapin 
Photo de Bruno Sido Photo de Dany Wattebled 

Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – La sous-section 1 de la section 1 du chapitre IV du titre Ierdu livre II de la première partie du code des transports est ainsi modifiée :

1° Au 9° de l’article L. 1214-2, les mots : « ou en accompagnement du dialogue social portant sur les sujets mentionnés au 8° de l’article L. 2242-17 du code du travail, » sont supprimés ;

2° Le II bis de l’article L. 1214-8-2 est ainsi rédigé :

« II bis. – Les entreprises dont cinquante salariés au moins sont employés sur un même site, élaborent un plan de mobilité employeur sur leurs différents sites pour améliorer la mobilité de leur personnel et encourager l’utilisation des transports en commun et le recours aux mobilités actives et au covoiturage. Dans les zones denses où la congestion des réseaux de transport est importante, le plan de mobilité employeur identifie des mesures pour réduire les déplacements aux périodes de pointe. »

II. – Le 8° de l’article L. 2242-17 du code du travail est abrogé.

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à modifier les dispositions du code des transports relatives au plan de mobilité employeur, afin de rendre ce dernier obligatoire.

Les entreprises visées par le présent amendement sont celles auxquelles s’applique l’actuel article L.1214-8-2 du code des transports, modifié par la loi n° 2019-1426 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités, c’est-à-dire les entreprises de plus de 50 salariés employés sur un même site. Les négociations annuelles obligatoires ne peuvent remplacer les plans de mobilité car elles ne peuvent porter que sur les déplacements domicile-travail des salariés et ne couvrent pas l’ensemble des mesures en faveur d’une mobilité durable que l’on retrouve dans les plans de mobilité.

Un plan de mobilité employeur est un plan d’actions qui permet d’optimiser les déplacements liés à l’activité d’une entreprise en promouvant une organisation du travail qui réduit les besoins de déplacements et en valorisant les modes les moins impactants pour l’environnement. Réaliser un plan de mobilité employeur, c’est également améliorer la qualité de vie des salariés et par voie de conséquence la qualité du travail réalisé.

En conséquence de l'obligation d'élaborer un plan de mobilité pour les employeurs, il convient de supprimer les dispositions de l'article L. 2242-17 du code du travail prévoyant que les négociations annuelles concernant l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail doivent porter sur les mesures visant à améliorer la mobilité des salariés entre leur lieu de résidence habituelle et leur lieu de travail, pour les entreprises visées.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution par la commission saisie au fond

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