Amendement N° 1016 (Irrecevable)

Mise au point au sujet d'un vote

Déposé le 5 novembre 2021 par : Mmes Poncet Monge, Mélanie Vogel, Taillé-Polian, MM. Benarroche, Dantec, Dossus, Fernique, Gontard, Labbé, Mme de Marco, MM. Parigi, Salmon.

Photo de Raymonde Poncet Monge Photo de Sophie Taillé-Polian Photo de Guy Benarroche Photo de Ronan Dantec Photo de Thomas Dossus Photo de Jacques Fernique Photo de Guillaume Gontard Photo de Joël Labbé Photo de Monique de Marco Photo de Paul Toussaint Parigi Photo de Daniel Salmon Photo de Mélanie Vogel 

Après l'article 42 quinquies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La production, la distribution, la vente, la mise à disposition de jouets et articles de puériculture fabriqués à partir de substances reconnues comme perturbateurs endocriniens par le groupe d’experts sur les perturbateurs endocriniens de l’Agence européenne des produits chimiques sont interdites.

Cette interdiction entre en vigueur à compter de cinq après la promulgation de la présente loi.

La méconnaissance de cette interdiction donne lieu à une sanction prévue par décret, dont le produit est affecté à la sécurité sociale.

Exposé Sommaire :

Les perturbateurs endocriniens sont des substances capables d’interférer avec le système hormonal dont les effets néfastes sont avérés, sur l’être humain, sur l’environnement et sur la biodiversité et représente ainsi un risque majeur à la fois pour la santé des personnes exposées et pour l’environnement.

Certaines de ces substances ont déjà été interdites, comme le Bisphénol A, mais la liste des perturbateurs endocriniens est longue et leur présence se retrouve dans la majorité des plastiques.

Si dans sa contribution à la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens 2019-2022, l’ANSES estime que des niveaux d’encadrement différenciés pourraient ainsi être introduits en fonction des usages et des populations exposées, l’agence précise qu’une règlementation plus sévère pour les jouets avec interdiction des perturbateurs endocriniens « avérés », « présumés » et « suspectés » serait pertinente. Enfin, comme elle s’apparente au système de classification européen existant pour les autres dangers des substances chimiques, son application pourrait être rendue rapidement opérationnelle.

Tenant compte de l’avis de l’ANSES cet amendement a pour objet d’interdire la production, la distribution, la vente, la mise à disposition et l’utilisation de plastiques fabriqués, en tout ou partie, à partir de substances reconnues comme perturbateurs endocriniens par l’Agence européenne des produits chimiques. Laissant un temps d’adaptation aux différents acteurs cette interdiction entrera en vigueur 5 ans après la promulgation de la loi de financement de la sécurité sociale 2022. Une sanction devra être précisée par décret, ces recettes seront affectées à la sécurité sociale.

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