Amendement N° COM-110 (Satisfait)

Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale

Mise au point au sujet d'un vote

Déposé le 10 janvier 2022 par : Mmes Pluchet, Gosselin, Belrhiti, M. Klinger, Mme Noël, MM. Gremillet, Houpert.

Photo de Kristina Pluchet Photo de Béatrice Gosselin Photo de Catherine Belrhiti Photo de Christian Klinger Photo de Sylviane Noël Photo de Daniel Gremillet Photo de Alain Houpert 

I. - Alinéa 6

Remplacer les mots :

âgées d’au moins seize ans

par le mot :

majeures

II. – Alinéa 7

Supprimer cet alinéa.

III. – Alinéa 12, première phrase

1° Remplacer les mots :

quinze ans

par les mots :

dix-huit ans révolus

2° Supprimer les mots :

, lorsque celles-ci sont réalisées dans le cadre de sorties scolaires ou qu’elles relèvent d’activités périscolaires et extrascolaires

IV. – Alinéa 12, seconde phrase

Supprimer cette phrase.

Exposé Sommaire :

Une exception au passe vaccinal a été introduite par l’Assemblée pour les mineurs de 12 à 15 ans dans leurs activités de loisir, en la restreignant aux sorties scolaires et aux activités périscolaires. De même pour les mineurs de 16 à 18 ans, le principe est le passe vaccinal à l’exception des seules activités scolaires.

Cette distinction des activités mentionnées selon leur objet ne sont pas acceptables au regard de nos principes fondateurs.

D’une part, les activités culturelles, sportives et de loisir n’ont pas qu’une fonction occupationnelle et d’agrément pour notre jeunesse. Elles conditionnent leur développement et permettent de construire leur intelligence dans de nombreux domaines (intellectuel, artistique, émotionnel, corporel) et leur compréhension du monde.

Il est à noter que le Constituant de 1946 l’avait parfaitement saisi et avait énoncé que « la Nation doit garantir à sa jeunesse un égal accès à l’instruction et à la culture (Préambule de 1946). »

Pour son propre intérêt dans les années à venir, la Nation se doit de veiller aux conditions favorables de développement des générations futures.

D’autre part, l’immunisation vaccinale n’empêche pas la transmission du virus et la contagiosité des personnes. Elle ne limite essentiellement que les formes graves pour les personnes à risque dont les jeunes ne sont pas, et dont beaucoup sont déjà protégés par une infection antérieure. De plus, l’utilité de cette vaccination pour ces tranches d’âge est de moins en moins évidente avec le développement de nouveaux variants. Cette incitation vaccinale limitative de libertés ne saurait s'appliquer sans études scientifiques sérieuses et étude d’impact. (La CNIL en a fait des demandes répétées au gouvernement en ce sens)

Il est donc nécessaire de permettre un accès sans limitation des jeunes de 12 à 18 ans aux lieux de loisir (culturel et sportifs).

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