Amendement N° COM-85 (Rejeté)

Commission des affaires économiques

Demande par une commission des prérogatives d'une commission d'enquête

Déposé le 24 janvier 2022 par : MM. Salmon, Labbé, Gontard, Benarroche, Dantec, Dossus, Fernique, Parigi, Mmes de Marco, Mélanie Vogel, Taillé-Polian, Poncet Monge.

Photo de Daniel Salmon Photo de Joël Labbé Photo de Guillaume Gontard Photo de Guy Benarroche Photo de Ronan Dantec Photo de Thomas Dossus Photo de Jacques Fernique Photo de Paul Toussaint Parigi Photo de Monique de Marco Photo de Mélanie Vogel Photo de Sophie Taillé-Polian Photo de Raymonde Poncet Monge 

Alinéa 1

Après les mots :

du changement climatique,

Insérer les mots :

en accompagnant la transition vers des pratiques agroécologiques, sources de résilience et d’autonomie, telle que la diversification des productions ou l’agroforesterie,

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à rappeler qu’un volet important de la stratégie pour adapter l’agriculture au réchauffement climatique et prévenir les risques se situe dans le développement de l'agroécologie.

Alors que le gouvernement a annoncé pour 2023 un doublement du budget pour l’indemnisation des risques (via la PAC et des abondements de l’État) il apparaît ici nécessaire de noter que l’enveloppe dédiée à la transition agroécologique reste quant à elle jugée largement insuffisante, notamment dans la nouvelle Politique agricole commune.

Ainsi, ce constat d’une faiblesse des moyens accordés à la transition est partagé par des organisations agricoles, les associations environnementales, ou encore l’Autorité environnementale.

Pourtant, l’agroécologie est un levier essentiel pour l’adaptation aux changements climatiques, comme l’a souligné le rapport Sénatorial « Adapter la France aux dérèglements climatiques à l'horizon 2050 : urgence déclarée » qui identifie la diversification des assolements et des cultures, le travail sur la vie du sol et l’agroforesterie comme des pratiques permettant une meilleure résilience face aux aléas.

A titre d’exemple, l’agroforesterie permet de limiter les effets de la sécheresse, et donc de protéger les cultures. En système d’élevage, elle permet également de fournir de l’ombre et des fourrages complémentaires aux animaux. Elle a également un effet positif sur le risque d’inondation.

Les auteurs du présent amendement jugent nécessaire de rappeler parmi les principes de la politique agricole, cette primauté de la construction d’une agroécologie résiliente, en amont de l’approche par la gestion des risques.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion